Âmes en vrac
Des jeunes gens à qui j’ai enseigné la philosophie m’ont appris l’importance de la confiance en soi. On peut passer de la honte de soi à l’estime de soi. Laissons les religions aux infantilisants. Nous pourrions enrichir notre capacité au meilleur, et le bonheur n’y serait pas suspect. Des amis m’ont invité à dire ce qui m’apaisait. Ce travail invite à soigner les fleurs de la confiance en soi.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Il y a tellement de raisons d’être découragé que la confiance semble une fourbe chimère. Ne pourrions-nous pas vivre le meilleur de notre liberté ? Ne peut-on pas chercher avec la vérité, la confiance à trouver en soi-même. Ne peut-on pas cesser de fuir la réalité. Si dieu est amour, pourquoi y a-t-il tant de douleurs dans le monde ? Les religions sont les fondements de notre passé, de nos vies. Comment nous préparer un avenir, si nous savons que c’est en vain ? La religion joue un tel rôle dans les sociétés qu’il fallait dire mes questions, mes analyses et mes réponses. Pour quelles raisons les religieux ont-ils toujours culpabilisé les humains ? Lorsque les vivants en viennent à détester leur vie n’est-ce pas que quelque chose aurait été manqué ? Pouvons-nous encore accepter de dire que vivre est une punition ? Soutenir ce projet c’est réaffirmer que la confiance peut n’être pas vaine, que la patience est une nécessité, et que la persévérance est grande fécondité.
« Notre humanité est le témoin, le seul connu jusqu’ici, de la vie, de l’être, de l’existence. Il n’y a que nous, nous les humains, pour témoigner de la réalité de quelque chose. C’est en cela que nous sommes le sel de l’existence. À ceux qui pleurent de ne pouvoir donner un sens à leur existence, accablés disent-ils par l’absurdité de celle-ci, serait-il utile de comprendre, pour peu qu’ils consentent à y réfléchir, à quel point leur existence est féconde ? Il est vrai que la contingence, non seulement fait peur ; cela terrifie. Le débat entre Sartre et Camus autour de l’absurde, ne crée pas l’absurde, il formalise la notion. Non seulement cet univers-là aurait pu n’avoir jamais existé, mais qu’il y ait de l’être, qu’il y ait quelque chose suppose clairement une conscience de cela comme témoin. Cela aurait pu être le cas de ce que les religions appellent Dieu. Elles ont préféré faire de ce concept une réalité qu’elles disent absolue. Si les mots ont une signification, alors Dieu n’est en rien en relation avec quoi que ce soit, et surtout pas lui-même. L’essentiel, dit Sartre, c’est la contingence. Bien comprise, la formule peut rendre la contingence terrifiante. Mal comprise la formule peut rendre la contingence terrifiante. Seule ma liberté de choisir la valeur de la situation me permet de dépasser l’effet de terreur. Épicure près de quatre siècles avant l’ère chrétienne observait dans le tétra-pharmacos : il est possible d’être heureux. J’aurais pu ne pas naître. Des milliards d’années sont passées. Et aucun témoin n’était là pour louer un créateur, et simplement le susciter. Si l’humanité n’était pas apparue il y a quelque cent mille ans, qui donc aurait été, à part une autre espèce consciente de la totalité, témoin de la réalité de la réalité ? Le fait que je sois né est contingent. La Terre l’est aussi. Le cosmos tout entier l’est encore. Comprendre cela terrifie beaucoup d’entre nous. Il se peut que la nausée que suscite en nous le spectacle de l’existence, nous mène nombreux à ne pas voir les explications fondamentales. Dire qu’il y a au-dessus de nous quelque chose de plus grand que nous est le corrélat d’un immense mépris envers l’humanité. Les choses sont pourtant relativement simples : Je suis celui par qui il se fait qu’il y a un monde. La tâche dont je ne peux pas ne pas voir le projet en perspective, ne consiste-t-elle pas essentiellement en ce que Montaigne indiquait : Bien faire l’homme, et dûment ? »
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Le budget souhaité
Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.