« Je suis morte pour renaître de tes cendres »

Perdre sa moitié, un deuil dont j’ai failli en perdre la raison…
Les différentes étapes du deuil, le processus et surtout celui d’une sœur endeuillée qui n’a trouvé aucun espoir dans les livres au moment où j’en avais le plus besoin…
Son originalité rythme entre la vie, le naturel et le surnaturel celui qui peut apporter des réponses et de l’espoir.
Tout le monde autour de nous ou dans ce monde a connu un deuil, une épreuve qui paraît insurmontable et qui laisse des cicatrices ouvertes à jamais, je pense que mon livre peut aider toutes les personnes endeuillées tout simplement… adoucir cette épreuve si cruelle.

Je rends ce dernier hommage à mon frère à travers ce livre, espérant qu’il fasse le tour du monde pour qu’il sache à quel point je l’aime pour l’éternité…

Extrait

A mon ange 

Une mélodie abîmée, effluve de ton doux regard celui d’un frère devenu ange éternel…
Continuer une vie entière où acerbité et affliction ne font qu’une seule rime, pour seule cause, une promesse fatale faite le jour ou ton âme s’est envolée.
Un deuil inachevé, le début de mon histoire emporté dans l’ombre de nos souvenirs, prières remplies d’animosité, mon âme à genoux,  j’en ai voulu à dieu, mais ne me jugez pas !

Pour renaître, il faut d’abord mourir. Ceci est un processus d’éveil de la conscience, celui auquel la vie m’a acculé.

Le sens de la vie est une mission à accomplir où il faut ouvrir grand les yeux devant ses ténèbres les plus profondes ainsi que sa vision éternelle.
Prendre le temps de respirer à nouveau, de vivre, de voir le monde inégalement.
Il aura fallu dix ans pour que je puisse en inscrire le récit, autant d’années éprouvées tout aussi bien psychologiquement que spirituellement.
J’ai cherché des articles, livres sur des frères et sœurs endeuillés, mais en vain, rien ne m’a réconforté, cherchant espoir, lumière, tout n’était que dénuement..

Je suis revenue vivante de toi, j’ai traversé l’enfer ayant failli mourir mille fois de douleur, hurlant ton absence. Toutes les larmes affluent, laissant pour traces les blessures du temps, gravées.
Trois années après ton départ, j’ai pu arriver à parler de toi sans m’effondrer.