Mon premier thriller policier n’est pas tout à fait comme les autres. Ce qui fait son originalité, c’est qu’au travers de l’histoire de mon livre « À L’ENCRE NOIRE : les origines du sang versé », les lecteurs se retrouvent mêlés au cœur d’un complot meurtrier et sadique. La torture de l’esprit est présente dans l’ensemble de cet ouvrage. Et, contrairement à tout ce que l’on peut voir, dans les films, les séries, la plupart des romans aussi, nous ne nous retrouvons pas dans la peau du héros. Quand j’ai écrit ce livre, j’ai été accompagné par l’institut Désir D’écrire, et un conseiller littéraire : Alain JAMOT. Son compte rendu lors de l’analyse littéraire de mon manuscrit : « un thriller riche en rebondissements dont on ne se lasse pas. »

Quatrième de couverture :

Jonas retrouve le corps de sa petite amie, Carla. Une toxicomane menant une vie instable. Après avoir découvert une lettre d’adieu au dos d’une étrange illustration, il fait porter le chapeau à sa sœur. Peu de temps après, elle est retrouvée assassinée à son tour. Auprès de son cadavre : un nouveau dessin, de nouveaux indices… Léa Durand, lieutenant de police, est chargée de l’enquête sur cette affaire. Seulement, tout va l’inciter à croire que Jonas est le seul responsable. Jusqu’à ce que ce dernier disparaisse, ainsi que son associé Rémi Roux. De nouvelles illustrations ne cessent de parvenir au lieutenant, avec des instructions laissées par le tueur aux dessins. Si elle suit ses consignes, ce qui est maintenant devenu un jeu de piste, pourra prendre fin. Découvrez un récit à suspens permanent, dans lequel, vous serez les seuls à pouvoir choisir votre camp.
Criminel ou Justicier ? À vous d’en décider.
Jonas, lui, a déjà fait son choix.

Extrait

Il remarqua alors que Bambi présentait des taches de sang encore fraîches et humides sur ses pattes. En regardant de plus près au sol, il vit les empreintes de chaque coussinet du chat, qui menaient en direction de la salle d’eau de la maison abandonnée. Cette pièce était partiellement fermée. Sur le moment, Jonas fut donc pris d’un effroyable frisson, puis ses veines se glacèrent. Sous l’emprise de l’angoisse, il tremblota de plus en plus, comme une feuille face au souffle du vent. L’individu s’approcha lentement de la salle d’eau. À chaque pas qu’il faisait, il pouvait sentir sa gorge se nouer, les battements de son cœur accéléraient presque aussi rapidement qu’un roulement de tambours. Chaque mètre de sa progression en cette direction faisait grandir son sentiment d’effroi. Et là, à deux grands pas de la porte, un léger filet de liquide biologique vital rougeâtre ruisselait par-dessous de cette dernière, venant épouser le creux des joints du peu de carrelage qu’il restait des ruines de la bâtisse. Mais, que s’est-il passé ici ? Jonas prit une grande inspiration. Après s’être muni de courage, il essaya de pousser la porte. Quelque chose la bloquait, comme si un objet avait été calé entre la poignée et le sol. Une chaise peut-être, ou un bout de bois, une matière dure dans tous les cas. L’homme était paniqué, néanmoins il ne pouvait pas rester sans rien faire.
Si de l’autre côté se cachait le corps inanimé de sa petite amie ? Il lui fallait des réponses. Alors dans un élan d’adrénaline, il frappa d’un violent coup de pied au niveau de la serrure pour enfoncer la porte. Celle-ci ne résista pas à l’impact du choc et s’écroula au sol, envoyant valser une vieille chaise sans assise qui se brisa. En découvrant ce qui se cachait de l’autre côté, le jeune homme ne put pas s’empêcher de vomir tripes et boyaux. Un sanglier se trouvait là, envahit de mouches qui lui tournaient autour. La bête présentait un énorme trou au niveau de l’œil, comme si on lui avait tiré une cartouche de fusil dans le crâne. Une odeur entêtante de rat crevé émanait du corps de l’animal, et son sang était encore frais et clair, exactement comme celui présent sur les pattes de Bambi. Après s’être remis de ses émotions, Jonas reprit ses esprits. Soulagé de ne pas avoir croisé le cadavre de sa petite amie. Cependant, il n’avait toujours aucun signe de vie de Carla.