Entretien avec Virginie Goupil – La cérémonie de la cerise à l’eau-de-vie
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Beaucoup, beaucoup, beaucoup de relectures sont nécessaires, et par plusieurs personnes ! Même quand on est bon en orthographe, il reste des coquilles, et en se relisant soi-même, on ne les voit pas forcément.
Et beaucoup de partenariat. Un livre, c’est beaucoup de métiers : de l’auteur au libraire, en passant par le maquettiste, le relecteur-correcteur, le responsable éditorial et bien d’autres encore !
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Ce livre est assez atypique de par sa forme : récit de vie par thèmes et non par chapitres, pas forcément chronologique, ponctués de poèmes et de textes de chansons, abordant des épreuves de vie, voire des drames, voire des traumatismes mais toujours sur un ton décalé, avec humour et résilience. La plupart des lecteurs ont apprécié ce format et ce rythme. Certains ont été un peu déroutés par sa structure.
Le second degré et le ton décalé ont beaucoup plu. La simplicité de l’écriture et la sincérité du propos aussi.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
L’écriture de ce livre n’a pas été linéaire, loin de là. J’ai d’abord récupéré tous mes écrits manuscrits sur des pages volantes, des carnets, des cahiers… J’ai tout relu puis j’ai effectué un tri et j’ai commencé à retranscrire et à remanier certains textes sous forme de tapuscrit.
Rejoindre un groupe d’auteures a été essentiel pour aller au bout de ce projet. Du soutien, de l’entraide, des échanges à propos de nos textes respectifs, c’est vraiment précieux.
Virginie Goupil, auteure de La cérémonie de la cerise à l’eau-de-vie, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.