Entretien avec Sébastien Stasser – Rupture
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Lorsque j’étais adolescent, le premier livre que j’ai lu et qui m’a plu était Simetierre de Stephen King. C’est à ce moment précis que l’envie d’écrire un jour un roman m’a traversé l’esprit. Le sentiment qui m’habite depuis la sortie de Rupture est un rêve qui se réalise, un objectif un peu fou qui voit enfin le jour. Je me sens comme un enfant qui reçoit ses cadeaux de Noël.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les premiers retours sont très positifs. Beaucoup de personnes me disent que l’écriture est fluide, les personnages bien détaillés et l’histoire bien ficelée. La plupart d’entre eux auraient aimé que ce soit un peu plus long… Les commentaires des lecteurs sont très importants pour moi, ils me permettent de me repositionner par rapport à mon écriture et également d’améliorer certaines choses à l’avenir.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Mon expérience est très positive. Le travail autour du livre a été réalisé d’une main de maître par les éditions Maïa : de la couverture à la correction, en passant par l’aide apportée par le service promotion. L’enseignement principal que je retire de cette belle expérience, c’est de prendre son temps pour bien faire les choses.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Mon histoire de zombies commence comme un récit traditionnel de morts-vivants. Mais, plus on avance dans l’intrigue, plus des événements inhabituels au genre nous amènent à nous poser des questions. L’originalité principale de Rupture est un mélange de plusieurs univers et beaucoup de personnes se demandent jusqu’où je vais aller. L’auteur envisagerait-il une suite ?
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Lorsque j’écris, j’ai déjà le début, la fin et les grandes lignes de l’intrigue. En général, je commence par la fin, ensuite vient le début et je termine par le corps de l’histoire. Disons deux ou trois semaines pour écrire l’ossature de l’histoire, à raison de 3 heures par jour. Une fois l’ensemble couché sur le papier, je démarre la phase d’amélioration qui peut durer 1 an. Dans mes moments d’écriture, je me laisse porter par de la musique, allant du Bluegrass à la Dark Country, de chants vikings à des chants chamaniques et aussi de la musique pop, chaque morceau m’inspirant un ou plusieurs sentiments. J’écris également des moments de vies de mes personnages qui se retrouveront dans le roman s’ils apportent quelque chose à l’aventure.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Rupture est le point de départ d’une longue aventure. J’aimerai écrire une suite et une prélogie pour répondre aux questions que se poseront la plupart des lecteurs à la fin de Rupture. Je travaille actuellement sur un conte pour enfants qui prend racine dans Rupture. Je prépare aussi une nouvelle sur l’ancien voisin de Mickey, une histoire d’amour surfant sur le film True romance de Quentin Tarantino.
J’ai d’autres projets mais ils s’éloigneront des zombies et de l’univers de Rupture. Ils ne sont encore qu’au stade d’ébauche.
Sébastien Stasser, auteur de Rupture, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.