Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Le sentiment d’avoir abouti, d’être allé au bout d’un projet qui me tenait à cœur.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les premiers retours que cet ouvrage dénonce une situation dont on parle peu, que je porte une parole peu entendue. « Un livre savant mais très accessible. Un ouvrage qui mériterait d’être la base de groupes de réflexion ». Un constat sans concession de la situation de l’institution psychiatrique.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Cette expérience m’a confronté au monde de l’édition, monde inconnu pour moi.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité de mon livre c’est qu’il parle d’un point de vue, celui d’un « cadre de proximité » qui est du côté du soin, qui n’a pas oublié, le soin. Le propos peu être transposé à d’autres secteurs d’activité, à une période où le management est considéré comme une fin en soi et où la déshumanisation est la règle. Oui cette singularité a bien été perçue.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Travail d’écriture sur une longue période. Pas de rituel particulier.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie
d’écrire pour ce prochain livre ?
Peut être un ouvrage sur la nécessité ou pas d’écrire pour les psys.