Entretien avec Miguel Viray auteur de Norah

Entretien avec Miguel Viray auteur de Norah

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Le jour de la parution de mon livre, j’avais évidemment un sentiment de joie ; c’était pour moi une sorte d’aboutissement, mais très vite, j’ai surtout éprouvé de la fierté. J’étais, et je suis toujours, fier d’avoir mené à bien ce projet, fier du résultat de tant d’heures de temps libre passées à écrire, fier du rendu de la couverture qui correspond vraiment à ce que j’avais en tête, fier d’avoir persévéré dans l’écriture de ce livre alors que rien ne m’y prédestinait. Donc oui, au-delà de la joie évidente que procure un tel événement, c’est vraiment de la fierté que j’éprouve.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

La totalité des avis que les personnes m’ont donnés sont positifs. Même si certains d’entre eux ne lisent pas habituellement ce genre d’histoire, ils ont beaucoup apprécié la facilité de lecture et le déroulement de l’intrigue. Pour celles et ceux qui me connaissent, ils ont également fait le rapprochement entre la particularité de mon héroïne et ma vie personnelle.

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail
d’écriture ?
En avez-vous tiré des enseignements ?

Oui, on tire toujours des enseignements de tant d’heures passées à réaliser un projet. En premier, il faut se relire encore et encore et encore… Pour moi, le plus important c’est que ce que vous comprenez en vous relisant corresponde parfaitement à ce que vous aviez en tête. Si vous avez un doute sur ce que vous avez écrit, c’est qu’il n’y a pas de doute, recommencez ! Faire lires son texte à une personne en qui vous avez confiance dans sa franchise. Non pas pour avoir un avis sur le contenu, mais pour être sûr qu’il n’y a pas que vous qui comprenez ce que vous écrivez !

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

Je ne sais pas si c’est vraiment une originalité, mais j’ai souhaité écrire mon livre le plus simplement possible pour favoriser l’histoire que je raconte et le point particulier de mon héroïne. Pour moi, le plus important c’est l’histoire et les personnages. Le deuxième point d’originalité, c’est mon héroïne. À la différence de bon nombre d’ouvrages, mon héroïne n’est ni dépressive, ni alcoolique, ni droguée ou sous médicaments, c’est un flic lambda qui doit faire face à deux situations peu ordinaires. La recherche d’un assassin brutal et imprévisible et l’annonce chez elle d’une maladie auto-immune qui va petit à petit la mettre en difficulté.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Je n’ai pas vraiment de méthode d’écriture, je suis néophyte dans ce domaine donc je dirais que le plus important est d’être appliqué et attentionné. Pour la routine d’écriture, c’est assez simple, il faut écrire dès que c’est possible. Une grosse partie de votre temps libre doit être consacrée à l’écriture ou à la recherche d’informations et, le plus important pour moi, vous devez y penser tout le temps. Votre histoire, votre héroïne doit vous accompagner partout !

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie
d’écrire pour ce prochain livre ?

Oui, je suis actuellement en train d’écrire un autre roman. J’ai laissé dans mon premier roman un détail qui reste à élucider, donc ma petite Norah va reprendre du service.

Miguel Viray , auteur de Norah, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.