Entretien avec Michel Martinet – Résilience(s)
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les premiers retours – que l’on attend avec impatience mais aussi appréhension – ont été extrêmement favorables. Ils parvenaient de personnes qui ont adhéré au récit, à l’histoire proposée, élément indispensable pour l’appréciation. Plusieurs éléments ont fait l’unanimité : le livre se lit avec une certaine facilité, l’histoire est bien racontée dans le sens que l’on comprend parfaitement les différences entre les deux personnages principaux qui font la force de leur amitié. Qui sont très attachants.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
La principale originalité a semble-t-il été de créer un amalgame entre des faits réels, des situations vécues, une part de fiction bien sûr, et que tous ces éléments ensembles créent quelque chose de crédible.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Après une période de décompression à la suite de la sortie du livre l’envie revient vite de se lancer dans une nouvelle aventure. Même si, fort de cette expérience il y a la conscience de l’ampleur et la difficulté de la tâche. Le problème est que j’ai le choix à faire entre trois histoires qui me trottent dans la tête. Trois histoire très différentes. Celle qui me touche le plus parce que la plus personnelle est basée sur l’histoire de la vie atypique, douloureuse, courageuse de ma mère dont beaucoup disent que c’est un vrai roman. Elle a 98 ans. Mais il y a beaucoup de recherches compliquées à faire pour reconstituer son passé alors que je l’ai peu connue. La deuxième histoire est une histoire vraie que l’on m’a racontée, du parcours d’une femme qui débute à l’adolescence lorsqu’elle se rend en Allemagne pour un stage dans le cadre d’un échange entre étudiants. Les terribles secrets qu’elle va découvrir, par hasard au début, sur sa famille vont bouleverser sa vie. Identité du père, trahison, dissimulations, fuite du régime nazi, spoliation de biens juifs, etc. De quoi la faire sombrer dans la folie. La troisième histoire serait la plus facile à raconter car déjà écrite : il y plus de 30 ans j’avais écrit un scénario original sur la descente aux enfers d’un joueur pour un film qui a failli – seulement failli – se réaliser.
Michel Martinet, auteur de Résilience(s), disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.