Entretien avec Martine Casamata – La vie est un je(u) de piste
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Ce livre devenait l’objet et la concrétisation de tout un parcours et une vocation : léguer une expérience de vie afin d’optimiser le sens de celles des autres. Comme je l’exprime dans le synopsis, je partage l’essentiel de mes connaissances à travers ce conte philosophique. Ce livre me permet d’aider les lecteurs sur leur chemin de vie. J’ai pratiqué des accompagnements en groupe et en face à face toute mon existence, à travers différentes professions éducatrice, formatrice et principalement l’hypnothérapie et la voyance. Tenir en main cette réalisation sous la forme d’un petit joyau (ce livre est très beau, merci aux éditions Maïa) m’a procuré un véritable plaisir d’autant plus qu’il ne sera pas suivi par d’autres écrits.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
J’ai eu déjà d’assez nombreux retours de la part de mes lecteurs. En effet la plupart me connaissent et y ont retrouvé une véritable sincérité et intégrité. Ils ont compris que le but principal n’était pas de me raconter ou d’étaler mes connaissances ou expériences mais de les faire avancer dans leur propre vie. Certains m’ont même dit être restés éveillés toute une nuit pour le finir, étant pris comme dans un tourbillon. D’autres m’ont révélé avoir adoré et certains m’ont confié : « ça réveille ». Un ou deux pour l’instant, ne l’ont pris qu’au premier degré mais désirent le relire. Le livre est écrit de manière à toucher le lecteur. Au moins deux ou trois chapitres pourraient correspondre à des évènements de la vie de tout un chacun et ainsi l’aider à comprendre et à maturer ses propres expériences. Une députée du département 06 m’a même envoyé une lettre de félicitations suite à l’article du journal local.
Ils m’ont dit avoir trouvé le style facile, vivant et expressif. Un ami écrivain, Robert Deleuse m’a dit : « Tu écris bien et juste comme dirait Proust ». Je suis satisfaite de ces retours car ils expriment ce que je voulais transmettre.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Lorsque je l’ai écrit, je ne pensais pas le faire éditer mais comme ma vocation a toujours été de partager mes prises de conscience avec mes semblables, l’édition devenait alors un moyen de les diffuser auprès du plus grand nombre possible. J’ai alors compris que passer par l’institution de l’édition était très difficile et surtout j’ai dû abandonner mes habitudes de « cavalier seul ». Je me suis donc aventurée dans la jungle de l’édition. Le compromis de prévente que proposait les Editions Maïa représentait une solution intermédiaire pour pouvoir l’éditer sans risque de leur part et sans frais me concernant. Les amis et relations qui ont contribué à cette prévente ont permis la création de mon livre et je les en remercie.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Il ne correspond pas à un genre littéraire très précis. On pourrait dire que c’est un mélange de conte philosophique autobiographique et un recueil de pensées philosophiques. J’ai relié le plus simplement possible la vie et les prises de conscience de Liorah (la protagoniste) afin que le lecteur puisse comprendre le sens de sa propre vie et l’optimiser. J’ai voulu démontrer que l’apparente banalité de la vie pouvait devenir extraordinaire et détachée des souffrances une fois éclairée par l’esprit. Je pense que la plupart de mes lecteurs ont été concernés et touchés par ce livre.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
J’ai écrit manuellement ce livre afin que l’écriture soit spontanée et le moins possible mentale. J’ai réussi car j’avais l’impression que ma main était guidée par mon cœur et mon ressenti, un peu comme une écriture automatique. Cela me dépassait et l’accouchement facile d’une vérité intérieure évidente s’effectuait. Sans aucun effort, j’ai rédigé le contenu essentiel de mon livre, en quatre mois. Un travail un peu plus long s’est annoncé dans la rédaction peaufinée et définitive.
Pour les illustrations, cela a été aussi très facile : Je me suis rendue sur un site internet après avoir tapé « tableaux surréalistes », en une demi-heure, j’ai sélectionné 22 tableaux qui m’ont inspiré les illustrations que j’ai effectuées plus tard.
Tout semblait facile et « à point ».
Martine Casamata, auteure de La vie est un je(u) de piste, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.