Entretien avec Marina Reve – Face aux forces du mal
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Ecrire demande de la créativité, de la passion, de la volonté mais aussi beaucoup d’énergie. Après de longs mois d’un travail d’écriture, lorsque mon livre est paru, j’ai ressenti une grande joie et un sentiment de fierté, je l’avoue.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les retours des premiers lecteurs ont été encourageants. Tout d’abord ils ont aimé l’alternance de rires, de larmes et de péripéties dans ce roman d’aventure apocalyptique qu’ils ont jugé palpitant et peu commun.
Ils ont aimé mon style d’écriture, ma façon particulière de transmettre au lecteur les émotions de mes personnages face à l’inacceptable, les descriptions, surtout celles des mondes de l’univers. Ils m’ont confié que ce roman les avait tenus en haleine jusqu’à la fin. Certains m’ont demandé d’écrire la suite des aventures dans un autre roman. Ils ont apprécié les personnages attachants des deux rabbins Jacob et Samuel.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
L’expérience d’édition a été enrichissante dans la mesure où l’auteur doit aussi s’investir à chaque étape ce qui donne une dimension plus grande au travail d’écriture déjà fourni.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité de mon livre, malgré le thème apocalyptique déjà connu réside dans une interprétation jamais écrite sous cet aspect. D’abord l’homme responsable en grande partie d’une planète toujours plus décadente ensuite la part prépondérante faite aux animaux sachant communiquer avec le héros du livre, à la nature qui se révèle sous d’autres aspects, à l’amitié entre communautés très différentes partageant les mêmes valeurs de respect et enfin l’intervention d’entités venues d’un autre monde. Dans mon roman Face aux forces du Mal, il y a aussi l’histoire de la Camargue, des gitans, de Vauvert où les premières écoles (Yeshivas) israélites ont vu le jour. Les lecteurs ont beaucoup apprécié l’imbrication de ces thèmes dans le roman. C’est ce qui le rend aussi atypique.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Mon travail d’écriture s’est déroulé de façon très simple. Comme tout auteur j’avais un thème qui me tenait à cœur et pour ma part un message à faire passer. Mais voilà comment s’y prendre ? Plutôt que de me contenter de relater des faits, ce qui aurait été vite ennuyeux, j’ai choisi d’intégrer tous les thèmes à un roman d’aventure. C’est donc entre rires, émotions, larmes mais aussi frayeurs que le lecteur est entraîné dans de vertigineuses et palpitantes péripéties.
En dehors des règles de base à respecter, je n’ai pas eu de méthodes pour écrire, les sources d’inspiration étaient infinies, le roman mûrissait et prenait forme dans mon esprit. Ensuite, l’écriture s’imposait à moi de façon évidente. C’était un peu comme si je racontais une histoire à une tierce personne. Je préférais travailler en deuxième partie de journée vers le soir où tout est calme. Bien sûr par la suite, je relisais mon texte et je procédais aux corrections.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Une fois le roman terminé, on ressent un grand vide au fond de soi. L’écriture est un moyen de s’exprimer, d’aborder des thèmes quelques fois dérangeants et les faire partager aux autres. J’envisage d’écrire un autre livre sur un thème différent et peut-être pourquoi pas une suite du roman Face aux Forces du Mal.
Marina Reve, auteure de Face aux forces du mal, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.