Entretien avec Lynn Mark – Le cinquième trèfle – 1. Mensonge
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Quand j’ai commencé à lire, l’écriture c’est très vite amener à moi. J’écrivais, mais mes histoires n’étaient pas forcément abouti, donc je laissais tomber rapidement. Il y a quelques années, j’ai commencé à écrire une histoire. Mais elle est toujours en cours. Puis j’ai eu l’idée du cinquième trèfle. Je me suis amusée à l’écrire et je m’amuse encore en écrivant le tome 2. Quand j’ai fini le tome un, j’ai envoyé mon manuscrit à plusieurs éditeurs. Plus pour un défi pour moi qu’autre chose. Quand les éditions Maya m’ont donnait un avis favorable à la publication de mon livre. J’étais très heureuse. Même encore aujourd’hui, je ne réalise pas que j’ai réussi à publier mon premier roman. Pour moi, c’était quelque chose d’un peu inaccessible. Mais je gardais ce rêve un peu enfoui en moi. Aujourd’hui, c’est quelque chose dont je suis très fière.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
J’ai toujours aimé et ai été passionné par des univers plutôt dystopique et fantastique s’ancrant dans une réalité dure et parfois cruelle où tout est loin d’être rose et où les antagonistes ne cherche pas à faire le mal pour faire le mal, mais d’un vrai but, d’une histoire et sont fait de nuance comme le héros. Après, évidemment qu’il y a de la joie dans mon histoire, ce n’est pas qu’une succession de malchance même si le nom de famille de mon personnage prête un peu à confusion. Disons que ce livre reflète un peu l’image que le monde me renvoie, c’est pas forcément mauvais, c’est pas forcément bien. Disons qu’il y a un entre-deux. On peut parler, peut-être de Ying et de Yang, un peu dans le sens où il n’y a pas de lumière sans ténèbres, il n’y a pas de ténèbres sans lumière. C’est un peu ce que reflète Margaret ; elle n’est ni mauvaise ni bonne. Elle essaye de faire les choses justes et comme elle pense être le bon choix. Un peu comme, je ne sais pas, peut être un antihéros ? Je pense que chacun à sa définition de l’antihéroisme, évidemment. Mais je veux pas forcément la faire devenir méchante. Là, on parle aussi de héros de l’histoire, c’est évident. Mais elle ne veut peut-être pas forcément du destin qu’on lui a imposé. Elle veut faire ce qu’elle veut, et pas ce que les autres veulent qu’elle fasse. Elle n’aime pas trop qu’on la prenne pour une marionnette, comme certaines personnes, dont moi par exemple. Et je n’aime pas trop qu’on me force à faire ce que je ne veux pas faire. On m’a déjà imposé des choix qui n’étaient pas les miens. Et c’est un peu dans l’écriture et la lecture que je me suis libérée. Parce que j’ai la chance d’avoir une imagination débordante, donc je peux m’évader tranquillement quand j’écris ou quand je lis !
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Pour le moment, j’ai écrit environ 3 chapitres du tome 2. Mais je pense faire une petite pause, car j’ai écrit le tout début d’une nouvelle histoire qui n’a rien à voir avec le cinquième trèfle. Actuellement, les premières ébauches d’une histoire qui me tient tout particulièrement à cœur. Je ressens le besoin de l’écrire, de mettre les formes sur certaines choses qui me concerne personnellement et qui pourrait impliquer beaucoup de monde. Je ne peux pas en dire plus, mais en revanche, je peux vous divulguer le titre « La vengeance est un plat qui se mange chaud ».
Lynn Mark, auteure de Le cinquième trèfle – 1. Mensonge, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.