Entretien avec Jean-Paul Florencio – Je meurs, l’autre est vivant
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
La parution du livre est la dernière étape d’un long processus qui démarre parfois des mois ou des années plus tôt. Tenir l’objet entre ses mains provoque un sentiment de fierté, celle d’être allé au bout mais aussi un sentiment de frayeur. Celle de voir cette histoire vous échapper et être mis entre les mains de lecteurs inconnus.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les premiers lecteurs sont généralement des gens proches, des amis ou la famille. Ils sont d’abord surpris d’apprendre que vous écrivez puis curieux de lire ce que vous avez écrit. Les premiers retours furent tous très positifs et bienveillants. Ils ont aimé la fluidité du style, les références culturelles et l’intrigue. Ils ont aimé le personnage de Philippe Leroy.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Philippe Leroy est un écrivain au crépuscule de sa vie. Sa vie d’écrivain comme sa vie d’homme. Malgré le succès, il ressent un manque que la reconnaissance publique n’a jamais su combler, une blessure secrète dont il va découvrir l’origine. Les premiers lecteurs l’ont perçue même si certains auraient aimé que le mystère soit prolongé et développé.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
C’est un livre écrit en 2019. Après avoir achevé un conte pour enfants et avoir participé à un concours de nouvelles, j’ai pensé qu’il était temps de franchir un palier en m’attaquant à un texte plus long. J’écris de manière linéaire. Je ne connaissais pas la fin en le débutant. La vie du personnage s’est imposée à moi. Je me suis inspiré d’un écrivain français bien réel et j’ai lu l’ensemble de son œuvre et de sa biographie pour mieux le cerner. Mais c’est une pure fiction. Je n’ai pas de rituel spécifique, incapable de m’imposer une discipline avec des horaires précis, j’écrivais quand le texte était prêt dans ma tête. Cela pouvait être une phrase ou un chapitre entier. Le texte final était beaucoup plus long dans la première version. Après plusieurs relectures, j’ai décidé de réduire le texte pour éviter les répétitions, le bavardage et l’excès de citations ou de références.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Le prochain livre est en chantier depuis cinq ans. Il aborde certains des thèmes du premier, mais sous une forme très différente, proche du techno-thriller. Je ne peux pas en dire plus !
Jean-Paul Florencio, auteur de Je meurs, l’autre est vivant, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.