Entretien avec Jean-Marie Meyer – Une belle utopie (2)
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Un sentiment de postérité, de grandeur donné par le sujet de l’ouvrage, tel que la couverture essaie de l’exprimer, avec une fierté d’en être au troisième ouvrage sans avoir dérogé à ma pensée propre.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Je cite suite à différents courriers les commentaires reçus par des connaissances et lecteurs devenus amis :
« Tu as la même attitude qu’Hemingway… »
« Un bon résumé, tu nous as fait faire un beau voyage, rempli d’enseignements, vrai et réaliste… »
« Les articles parus sont un bon résumé de ton œuvre… »
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Que cela soit le premier, le deuxième ou le troisième, c’est toujours une naissance avec les joies que cela apporte et les incertitudes, les craintes pour le futur ouvrage, c’est une réalisation de pensées, de recherches et d’écriture.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Afin d’avoir un ouvrage vrai, cohérent, la recherche a été un élément primordial et vérifié. J’ai dû approfondir mes connaissances, enrichir mon savoir et modestement de le mettre à la portée des gens, afin de faire perdurer la connaissance dans ce segment particulier du savoir, j’espère.
Je me suis retrouvé dans la mouvance de grands personnages, mais aussi de penseurs contemporains tels : Onfray ou Finkielkraut, j’ai retrouvé à cette occasion mes anciens mentors, maîtres à penser aujourd’hui disparus qui ont fait l’histoire de notre civilisation occidentale, ils sont différents les uns des autres mais ont tous eu cette qualité rare : « être visionnaire ». Ce sont des « De Gaulle, Camus, Malraux, Arendt, Churchill, Galbraith » parmi d’autres.
Certains de mes lecteurs connaissaient mon passé et ont trouvé mes analyses pertinentes, justes et enrichissantes.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
C’est à la fois tout et n’importe quoi, aucun horaire de respecté, juste la simple envie de rechercher n de mettre en forme, de faire l’effort d’une synthèse cohérente, de la réalisation de celle-ci via l’écriture. La curiosité est un élément majeur, savoir plus… Faire avancer la connaissance, reculer ses limites, en faire un sujet compréhensible par le lecteur potentiel.
Mon analyse est synthétique en opposition à une analyse analytique, en partant d’une globalité de faits il est possible de trouver des détails, des preuves de la véracité de la chose de l’argumentaire cela sans aucun rituel ou aucune astuce.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
À part mon premier livre qui est un témoignage d’évènements personnels et parfois ayant fait partie de l’humanité à part entière (exemple : Septembre 2001…).
Je me suis plongé dans la réflexion, mes connaissances sont mises à l’épreuve et l’esprit de curiosité et de vérité s’y ajoutant entrainent la rédaction je dirai automatique et l’écriture du prochain ouvrage. Celui-ci sera dans la même ligne de pensées avec une complémentarité des deux premiers essais, il paraitra en fin d’année avec comme titre Le Bon Sens. L’écriture est un témoignage réel d’un état, d’un fait, d’une civilisation, un sujet inépuisable qui cultive les différences.
Jean-Marie Meyer, auteur de Une belle utopie (2), disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.