Entretien avec Jacques Thomas-Bilstein – Le raconteur d’histoires 2
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Ce n’est pas la première fois que je suis édité mais le sentiment est toujours le même : de la fierté d’avoir pu mener mon projet à terme, sans pour autant avoir « la grosse tête ».
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Certains ont été un peu choqués par certaines scènes assez réalistes décrites avec des mots sans tabou. D’autres m’ont avoué avoir « adoré » et l’avoir lu en moins de deux jours tant ils étaient « accros » aux intrigues.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Le travail d’écriture est, à 90%, une activité solitaire, de fourmi, de réflexion, de recherches et de relecture régulière. C’est un travail – une passion, plutôt – assez énergivore qui ne doit pas devenir « galérien ». C’est pourquoi je me réserve régulièrement des plages de récupération : quelques heures ou quelques jours, parfois, pour la pratique du jardinage, de la lecture, du cyclisme (en chambre), de la natation, de la marche… Je travaille à mon rythme, et je m’en porte très bien.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
« Le Raconteur d’histoires 2 » aborde cinq thèmes totalement différents. Cette diversité a été très bien accueillie par mes premiers lecteurs, et par les autres aussi. J’en suis très heureux car je me suis bien amusé lors de la rédaction desdites histoires.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Les cinq thèmes abordés étaient très clairs dans mon esprit. J’ai donc élaboré un « squelette » pour chaque histoire. Ensuite, j’ai effectué des recherches dans certains livres que je possédais et, bien sûr, sur le Net qui est mine inépuisable de renseignements… qu’il faut malgré tout recoupés… Le premier jet est toujours manuscrit. J’adore le contact avec le papier, le crayon et la gomme. Ensuite, je retape le tout sur mon ordi et j’en imprime un exemplaire. Et c’est sur cet exemplaire « martyr » que je m’acharne à coups de flèches, de ratures et autres annotations en couleur.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
J’ai deux projets « sur le feu ». Un « polar » qui reprend les mêmes enquêteurs que pour « Des flics en Enfer » et qui sera centré sur une seule enquête : la traque d’un tueur en série. Le second projet est un roman se déroulant durant la préhistoire, et plus précisément le paléolithique lorsque certains Sapiens, venus d’Afrique, prirent contact avec les Néandertaliens déjà installés en France depuis des siècles. Les recherches furent passionnantes.
Jacques Thomas-Bilstein, auteur de Le raconteur d’histoires 2, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.