Entretien avec Frédéric Coppel – 6h16
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Un sentiment simple et sincère, une association de fierté et de félicité. L’écriture est un acte solitaire, elle soulève autant de questions qu’elle n’apporte de réponses. Le parcours peut paraître épineux et parfois capricieux, en définitive la satisfaction finit par l’emporter. Et être publié s’apparente alors à l’accomplissement d’une utopie.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Positif et prometteur pour la suite. Que cela se rapporte au récit, aux personnages ou au style, les compliments ont été spontanés et je l’espère, sincères, de la part de dévoreurs de livres ou de lecteurs plus occasionnels. La trame narrative a interpellé par sa singularité, les thématiques traitées par leur universalité, leur intemporalité et leur variété.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Un même degré d’implication, d’investissement et de rigueur. La création d’une œuvre est un processus personnel. Cependant, pouvoir compter sur une maison d’édition respectueuse qui inclut l’auteur dans la préparation et la production est plus qu’appréciable. La publication est-elle l’achèvement d’un ouvrage ? Je ne pense pas, un livre paraît pour être parcouru et partagé par le plus grand nombre. La communication et le marketing apporteront une contribution primordiale à sa réussite.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Il paraît difficile pour tout auteur d’estimer son travail. Et l’originalité d’une œuvre est susceptible d’être perçue différemment selon les lecteurs. Quoi qu’il en soit, je me suis engagé à questionner, à déconcerter, à piquer le lecteur par la curiosité. Plus que l’originalité prime la créativité. En mêlant les genres et en bousculant les codes, je suis parvenu à une création fidèle à mes propres aspirations tout en confortant une cohérence au récit. Le périple du protagoniste n’est pas une expérience morale mais une prise en compte de différents points de vue sur une question prêtant à controverse.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
C’est un projet qui a pris le temps de mûrir, de s’enrichir pour s’imposer sous cette forme. Il apparaissait comme une évidence que pour un premier roman le récit se devait d’être concis sans rien perdre du détail, précis sans excès, sans cesser d’être clair. La musique m’accompagne constamment durant l’écriture ; elle m’inspire et contamine mes textes.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Je travaille actuellement sur un roman couplant politique et fantastique.
Frédéric Coppel, auteur de 6h16, disponible sur le site des Editions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.