Entretien avec Franck Flanquart auteur de Les pets de la dame au clebs

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

La parution de mon livre, c’est le sentiment du travail accompli, la récompense d’efforts réalisés dans le doute, une pleine satisfaction de l’objectif atteint. Et puis, on tient enfin l’objet dans les mains, et ce n’est plus du virtuel. Le concret invite la fierté !

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Mes premiers lecteurs ont salué l’histoire avec enthousiasme. La plupart ayant dévoré mon livre en quelques heures, impatients d’en découvrir le dénouement. L’aventure originale et peu probable de mon personnage principal en a surpris plus d’un, et j’en m’en félicite.

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail
d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Se faire éditer n’est pas chose facile, surtout aujourd’hui. Des centaines de romans paraissent chaque année, rien qu’en France. Émerger de cet océan littéraire tient du miracle. La solution proposée par les éditions Maïa est à saluer, car probablement la plus adaptée à la conjoncture. Certes le schéma n’est pas conventionnel, mais il a le mérite d’être efficace.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

Il se révèle que mon écriture est très visuelle, très cinématographique, (à tel point que je dis toujours avoir écrit des séquences et non pas des chapitres…) et donc le lecteur est projeté dans une narration très aérée, abondamment dialoguée et rythmée comme un film pourrait l’être. Mes lecteurs sont enchantés, et les plus récalcitrants à la lecture me disent, de fait, avoir dévoré mon livre sans effort ! C’est pour moi, la meilleure critique.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Je viens du monde de l’image, du cinéma, alors lorsque j’écris, immanquablement, les séquences visuelles envahissent mon esprit et j’éprouve le besoin d’écouter la musique du « film » que j’écris. Je choisi précisément la playlist du moment et l’inspiration se profile assez vite, les dialogues s’imposent d’eux-mêmes, mon élan cinématographique s’emballe, l’histoire est sur les rails… J’écris une histoire, comme j’aimerais la lire. Je privilégie donc trois choses essentielles et, comme disait Gabin : « pour faire un bon film, il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire ! » c’est ce que j’applique à mes romans !

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie
d’écrire pour ce prochain livre ?

Un prochain livre est désormais en chantier.
Il est ambitieux et quelque peu démesuré, mélange d’aventure archéologique et d’intrigue scientifique, sur fond d’intelligence artificielle. L’idée m’est tombée du ciel et mes neurones bouillonnent déjà. Alors je laisse faire et noirci du papier en écoutant la playlist appropriée… Pour la suite, la vie décidera !