Entretien avec Éric Galardelli – L’anarchiste
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
A la parution du livre, j’ai eu un sentiment de satisfaction et de joie devant le produit fini tant attendu. Une impression d’accomplissement et d’aboutissement d’un long travail et d’un rêve qui paraissait inaccessible.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
J’ai pu voir ce qu’était le travail d’édition et de finalisation d’un livre après le travail d’écriture proprement dit. C’est une nouvelle aventure qui commence avec de nouvelles exigences afin de donner vie à l’ouvrage et le promouvoir. L’écriture qui est une expérience en soit n’est pas une fin, un long travail essentiel débute ensuite pour son édition.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
J’écris le soir entre chiens et loups, j’ai besoin d’être concentré dans ma bulle afin de me plonger dans l’histoire. C’est souvent un exutoire quand j’ai des problèmes personnels. Les idées me viennent parfois en journée car lorsque j’écris, mon histoire occupe mes pensées. L’histoire est comme un fil que je tire et qui souvent m’échappe. Comme si les personnages prenaient vie et me murmuraient à l’oreille. J’ai toujours une page de google ouverte afin de rechercher des informations exactes pouvant étayer mon récit. Je peux écrire plusieurs jours d’affilée comme m’interrompre plusieurs mois si je suis trop occupé par ailleurs ou si je n’ai pas l’esprit libre.
Éric Galardelli, auteur de L’anarchiste, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.