Entretien avec Didier Lemoine – Le Gentleman d’Auxerre
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
C’est mon sixième roman personnel, auxquels il faut en ajouter trois autres, façonnés pour des « clients » désireux de raconter leur propre histoire. Mon sentiment est toujours le même, à savoir le plaisir de créer, très important à mes yeux. Ce ressentiment est identique lorsque je finis de composer une chanson.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les premiers retours sont excellents, ils sont venus de mes lecteurs habituels. Pour la plupart d’entre eux, le fait d’être captivés du début à la fin a été la réaction unanime.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Mon expérience d’édition est similaire aux expériences précédentes, mais tout de même, je sens les Éditions Maïa plus impliquées dans mon projet, que ne le furent les précédents éditeurs. Mes enseignements sont encore difficiles à cerner, dans la mesure où je n’ai pas suffisamment de recul pour en faire une analyse cohérente.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité de mon livre est que j’ai imaginé l’histoire en arpentant la ville d’Auxerre, en décrivant des endroits et des noms de rues réelles, et donc, les autochtones peuvent se projeter comme des acteurs de l’intrigue. Oui, les premiers lecteurs y sont très sensibles.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Comme d’habitude. Tout arrive naturellement et très vite, sans savoir d’où cette inspiration peut bien venir. Mon flux est continu, et je n’ai pas encore connu le syndrome de la page blanche, je touche du bois. Je n’ai pas de méthode, juste des pensées qui s’agitent quasiment en permanence. Pas d’astuces non plus. Chaque fois que je me déplace, peu importe l’endroit, je suis muni d’un carnet et d’un stylo, parce que le hasard est le plus grand vecteur d’inspiration.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Bien sûr. Je suis toujours en écriture, chaque jour. Mon prochain roman (Café noir et nuits blanches) est en route, il se déroule dans l’espace d’un groupe de rock amateur, pour qui la vie de tous les jours n’est pas une sinécure.
Didier Lemoine, auteur de Le Gentleman d’Auxerre, disponible sur le site des Editions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.