Entretien avec Cindy Andaloussi – Mélanie, globe-trotteuse en herbe
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
On est forcément fier lorsqu’un tel projet se concrétise, mais c’est surtout un sentiment d’aboutissement qui clôt des heures et des heures de travail d’écriture et de recherches.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
J’ai eu quelques retours de premiers lecteurs qui trouvent le livre très fluide, facile à lire, et sont contents d’apprendre de vraies informations sur Dubaï, autres que celles des reportages télévisés, tout en suivant les aventures de l’héroïne. Ceux qui me connaissent me reconnaissent dans certaines facettes de Mélanie, et se demandent à quel point j’ai inséré de ma propre histoire dans le livre. Plusieurs s’attendent à une suite avec Mélanie et sa meilleure amie dans un autre pays pour de nouvelles aventures. Je n’ai pas écrit Mélanie, Globe-trotteuse en Herbe, en ayant l’idée d’une série en tête, mais pourquoi pas ? J’ai encore beaucoup d’autres expériences de voyage à partager après tout…
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Lorsqu’on est une grande lectrice, on a l’impression de savoir comment s’organise ou se monte un livre. Mais en réalité ce n’est pas si simple de passer de l’autre côté. J’ai pu compter sur la gentillesse de personnes plus expérimentées pour me conseiller et m’apprendre certaines ficelles du métier. Ce fut donc une nouvelle expérience assortie de nouvelles belles rencontres.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité de Mélanie, Globe-trotteuse en Herbe, vient du fait que ce roman mêle en fait plusieurs genres : la chicklit, peu développée par des auteures françaises, le récit de voyage, et le roman. Par ailleurs, Dubaï n’est pas décrit de la façon la plus typique. Ce dernier élément a plu, car c’est une façon agréable d’apprendre des choses sur une destination sans s’en rendre compte.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Je ne savais pas exactement dans quoi je m’embarquais en commençant à écrire : où cela emmènerait-il mes personnages? Combien de temps me faudrait-il pour compléter ce projet ? Quel niveau de langage fallait-il adopter ?
Je me suis astreinte dans un premier temps à prévoir chaque jour un créneau consacré à l’écriture, mais je me suis vite laissée dépasser par mes personnages et leurs histoires : je me suis parfois relevée la nuit pour noter des idées, j’ai écrit et écrit sans m’en rendre compte jusqu’à réaliser l’heure tardive qu’il était, en étant comme en transe : je voyais l’histoire se dérouler devant mes yeux et il fallait que je couche sur papier ce qui venait.
En tout cas ce que je ressentais comme une nécessité physique en démarrant cette aventure était l’acte de prendre un beau stylo pour écrire dans un cahier et un carnet que j’avais soigneusement choisis : j’aime cette sensation, plus que celle de retranscrire par clavier interposé le travail de mon imagination.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Suite aux multiples retours que j’ai eu par rapport à une suite, mon travail d’imagination s’est en effet déjà mis en branle, et j’ai pris quelques notes pour une éventuelle suite des aventures de ma globe-trotteuse dans un autre pays, avec sa meilleur amie Elise, bien entendu !
Cindy Andaloussi, auteure de Mélanie, globe-trotteuse en herbe, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.