Entretien avec Christian Daoust – L’anagramme
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Je retiens de cette expérience d’édition l’impératif de s’adresser à un vrai éditeur, c’est à dire qui ne soit pas à compte d’auteur. La retenue d’un tapuscrit est dans ce cas gage de sérieux et de suivi dans la vie du livre.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
J’écris en moyenne plusieurs heures par jour. Je n’ai pas de méthode bien cadrée. Je travaille au stylo sur un cahier au fil de mes pensées, et reviens ensuite pour ajouter ou retrancher et finalement peaufiner jusqu’à ce que je sois satisfait. Ensuite, je tape sur l’ordinateur. Je ne me tiens pas à un synopsis rigide ; l’action et les personnages prennent parfois au fil des pages une direction que je n’avais pas prévue…Je n’ai pas de rituel, peut- être une manie ! j’ai un calepin sur ma table de chevet, sur lequel je note le soir en abrégé les idées qui me viennent parfois même en pleine nuit ! je l’emmène aussi dans ma salle de bains! C’est souvent là que je trouve un fil que je cherchais…
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Non seulement j’envisage d’écrire un autre livre, mais c’est déjà fait. Le prochain que je vais proposer aux éditions Maïa est prêt. Encore un polar qui remet en scène les principaux personnages du précédent. J’y ai inclus une originalité qui, je l’espère, séduira le comité de lecture et bien sûr les potentiels lecteurs.
J’ajoute en confidence que mon besoin d’écriture ne s’arrête pas là. Je planche en ce moment sur un sixième roman dont l’action aura en toile de fond une terrible catastrophe dont a été victime une ville de la côte d’azur.
Christian Daoust, auteur de L’anagramme, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.