Entretien avec Catherine Martin – Jeux de rôles et dupes
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Tout d’abord, j’ai été très flattée par la décision de l’Editeur de me publier. J’ai éprouvé également beaucoup de joie et une certaine fierté tempérée par le souci de rester réaliste. Etre édité n’implique pas forcément un succès immédiat.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Mes premiers lecteurs ont su allier félicitations pour avoir été publiée, jugements favorables et critiques constructives. Je les remercie, ainsi que les lecteurs suivants, pour leurs précieux conseils.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Mes premiers pas dans le monde de l’édition m’ont fait découvrir un nouvel univers. Cette expérience me permet de progresser pour le second volume dont l’écriture est en cours. J’essaie de rendre celle-ci plus fluide et d’éviter certaines maladresses.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité du livre est peut-être de faire vivre au 18ème siècle les divers protagonistes dont la modernité de langage et de pensée ne devait exister dans cette époque des Lumières qu’à l’état embryonnaire. J’ai voulu donner aux principaux personnages féminins un caractère bien trempé et une volonté d’action. Des lecteurs ont apprécié de plonger dans un passé pas aussi éloigné de nos contemporains qu’il n’y paraît.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
J’avais écris un synopsis après avoir jeté sur le papier mes idées sur le siècle où vont évoluer mes personnages, leurs tempéraments respectifs et l’histoire à développer.
Au fur et à mesure de l’avancée du livre, j’ai étoffé le synopsis qui est devenu une trame plus complète. Je m’y suis référée régulièrement. Cela m’a permis d’organiser minutieusement le puzzle policier et ainsi éviter des erreurs.
Ecrire «à l’ancienne» avec crayons et papiers, puis retranscrire sur l’ordinateur est un moyen appréciable de réflexion et de rectifications instantanées. J’ai relu maintes fois l’ouvrage, je me suis aperçue que les personnages m’apparaissant au début «en deux dimensions», prenaient de «l’épaisseur» au fil des pages et avaient capté un peu trop mon attention au détriment de l’intrigue. J’ai procédé à des corrections grâce aux suggestions des personnes qui ont effectué des relectures.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Comme je l’ai énoncé précédemment, j’écris le second volume, suite et fin, de «Jeux de rôles et dupes». La trame est beaucoup plus dense et longue que pour le premier. C’est une aide inestimable afin de créer, pour le lecteur, une intrigue à la fois plus complexe et facile à suivre. Lorsque j’ai commencé ce dernier volume, je me suis, sur le champ, mise à la place du lecteur afin de faciliter son voyage en compagnie de mes personnages.
Oserais-je dire que j’ai déjà quelques idées pour un troisième ouvrage dont l’histoire sera bien différente…
Catherine Martin, auteur de Jeux de rôles et dupes, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.