Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Comme à chaque fois, un immense plaisir d’avoir su créer quelque chose d’unique en son genre et de pouvoir offrir à des lecteurs le fruit d’un travail très personnel.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Beaucoup ont été surpris, d’autres m’ont dit que c’était là le livre d’un amoureux de la vie.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail
d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Oui. Qu’il faut toujours croire à la qualité de ce qu’on fait, sans fatuité, et, surtout, prendre son temps, travailler et retravailler longtemps son texte.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité porte sur le lien que j’ai fait entre les oiseaux, mon vécu, la littérature et l’étymologie en général. Les lecteurs qui m’ont contacté ont bien saisi cette singularité
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Au départ, j’ai écrit ces textes sans envisager leur publication. Puis, au fur et à mesure qu’ils mûrissaient, devenaient adultes, l’idée a fait son chemin.
J’écris à l’inspiration. Je me laisse guider par ce qui me vient à l’esprit.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie
d’écrire pour ce prochain livre ?
J’ai publié quatorze livres à ce jour. Oui, bien sûr, j’envisage un autre ouvrage. Ce serait l’histoire d’un petit paysan marginal, moqué par tous et qui, finalement, par son entêtement à vouloir rester petit et simple, sans souci d’efficacité ni de gain, devient, à son grand dam, un exemple pour les idéologues de l’écologie politique.