Entretien avec Alex Fleischer – Floflo et les dinosaures

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Une grande joie bien sûr. Mon premier roman « Floflo et les Dinosaures » est sorti en ebook une première fois en 2001 mais mon éditeur a fait failite un an plus tard avant la sortie de la version papier. L’expérience est restée confidentielle malgré un article dans le « Paris Normandie » et une interview sur « Télébocal »!

En 2022, avec Maïa, c’est le même texte, mais j’ai pris 20 ans et le livre est sorti en papier. Ce qui change tout. Un livre est un livre et je ne suis jamais passé à la liseuse.

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

On écrit pour soi, dit-on et c’est la vérité. La lecture est également une activité solitaire. La lecture est aussi une activité sociale, on lit des livres que d’autres ont écrits et lus, on suit des conseils, on en donne et on partage autour de ses lectures. De même, je crois que l’on écrit pour être lu et la rencontre est autorisée par l’édition. Je ne pense pas que l’on puisse s’en passer.

L’art ne peut se passer des musées, les livres des éditeurs.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

J’ai écrit le livre en Grande Bretagne. L’éloignement permet le recul. Et pour écrire, j’ai pour un moment arrêté de lire. Difficile de faire les deux.