Entretien avec Agnès Sartor – La disparition du pianiste
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Dès la parution de mon livre, j’ai ressenti une jolie joie, celle de voir naître le projet auquel je tenais particulièrement. Cette histoire d’amitié voire d’amour me tenait à cœur car j’exposais ainsi une lutte, sans répit, contre les non-dits. J’avais mis toute mon énergie dans ces écrits pour livrer certains sentiments en y intronisant des poésies, de la musique.
Faisant suite au premier livre édité en 2015, il se voulait plus abouti, plus réfléchi et musical. J’avais l’impression d’avoir franchi une frontière personnelle. Enfin, mon « bébé » voyait le jour. Plus attachée à celui-ci que le précédent, je le voyais vivre et j’en étais ravie.
Mes lecteurs attendaient ce livre avec impatience et j’étais contente de leur faire part de sa parution.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
J’ai eu de très bons retours. Voici quelques messages reçus :
« J’ai adoré ton livre, je l’ai dévoré. J’ai particulièrement aimé la deuxième partie. J’étais avec toi dans cet internat pourri, affalée à tes côtés sur le matelas chez Michel. Je te regardais danser le rock sur ton crincrin et j’ai fini en larmes dans la cuisine. Ce livre marqué par la musique, la poésie et la peinture te ressemble et l’action est bien menée sans sensiblerie ni pathos avec humour et la politesse du désespoir. »
« J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ton livre même si au début j’ai eu du mal à placer les personnages. C’est bien écrit et je me suis retrouvée dans beaucoup d’anecdotes de mon enfance. Je suis née en 58. Merci de m’avoir fait partager cette belle histoire. »
« Certains chapitres m’ont inondé les yeux. Heureusement que je n’étais pas maquillée. La fatigue et mon cœur d’artichaut ou trop de romantisme. Que sais-je ? Mais, j’ai du faire appel à la respiration profonde pour me calmer. J’ai adoré. »
« Que de souvenirs. Ton livre m’a plu et ému. D’une histoire banale (pour les autres), tu as su mettre en valeur avec beaucoup de travail de recherches et de citations faisant appel à un goût éclectique du monde musical ».
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
J’ai tout d’abord écrit quelques poésies inspirées d’une histoire d’amour, d’amitié. Je ne souhaitais pas faire paraitre ces chansons, ces poésies. Puis, j’ai commencé à écrire quelques phrases puis une histoire en m’inspirant de faits réels en échafaudant un plan, un début et une fin.
J’ai écrit au fil de l’eau. Je n’ai pas de rituel, pas d’astuce. Je me suis fiée à mon intuition et à mon inspiration. Je n’avais pas d’idée précise. Après, j’ai repris chapitre par chapitre pour mettre du lien.
Agnès Sartor, auteure de La disparition du pianiste, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.