Ce livre traite de différents thèmes : la pâtisserie, la famille, l’amour, l’amitié, la Shoah.
Ce roman est original car il aborde un sujet très difficile qu’est la Shoah mais d’une façon légère. Tout part d’un salon de thé, transmis de génération en génération, et personne ne se doute que l’on traitera d’un sujet grave. C’est la raison pour laquelle il est surprenant et original. Il est important de participer à sa création car il a pour rôle de ne pas oublier l’Histoire.
Il s’adresse à un public de 15 à 99 ans. Les jeunes doivent apprendre ce qui s’est passé et les plus anciens peuvent se rappeler. Il est facile à lire et fluide, il apprend la résilience et la tolérance.
Je me suis inspirée d’un projet dont je rêve secrètement, à savoir ouvrir un salon de thé/ bibliothèque. Et évidemment, mes jumelles m’ont beaucoup inspiré, même si elles ne sont que des adolescentes.

Extrait

En ce radieux matin de mai, les rayons de soleil transperçaient les vitres et inondaient la pièce de toute sa lumière. Les lettres filigranées des baies vitrées se reflétaient au sol, laissant
deviner à l’envers les mots arrondis « Salon de thé ». Ce salon était une institution à Dijon, et Amy et Ema étaient la troisième génération à en hériter. Il avait été ouvert par Maurice, leur grand-père, juste après la guerre, et sa réputation n’était plus à faire. Dès que l’on poussait la lourde porte d’entrée, ce lieu chargé d’histoire aspirait à la tranquillité. Des effluves sucrés venaient chatouiller les narines de ses clients, apportant une envie irrésistible de déguster une pâtisserie pour accompagner les fameux thés que le salon proposait. Outre le fait que les pâtisseries et les thés étaient un délice pour le palais, ce qui frappait en entrant dans le salon était cette immense bibliothèque longeant le mur qui se trouvait à gauche de l’entrée. Elle allait du sol au plafond, et était fournie de livres en tout genre.
Le bar se trouvait dans le centre à droite de la salle, et derrière celui-ci une ouverture laissait entrevoir la cuisine où les pâtisseries étaient confectionnées. Des tables carrées, décorées de jolis sets en crochet et de fleurs fraîches, apportaient une ambiance printanière et bohème, et permettaient de s’asseoir et de siroter son thé ou son café tout en lisant un livre attrapé dans la bibliothèque. Les gens venaient souvent seuls, à la recherche de tranquillité et d’évasion. La lumière tamisée permettait de se concentrer aisément, et malgré les commandes qui affluaient, chaque client respectait le silence et ne parlait qu’à demi-mot, comme il l’était indiqué sur le petit panneau près de la caisse « Le silence cache la gourmandise de chacun.