Entretien avec Gérard Baker- Du blé pour le moulin
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Il faut l’avouer, j’ai ressenti une grande fierté lorsque cet ouvrage est paru sous sa forme physique, palpable, sensible, conforme au message que l’on veut passer aux lecteurs attentifs, curieux à savoir ce que le titre, « Du blé pour le moulin », peut bien déceler.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les retours de lectures sont d’ordre perplexe, c’est l’effet attendu ! Peut-être que l’imagination est à son comble sur la question du fonctionnement d’une mini société antéchrist et sans administration particulière.
Certains lecteurs pensent à l’utopie, à l’idéalisme créé par la naïveté.
D’autres : fondé sous le régime de la liberté, le libre arbitre, cette communauté ce n’est pas pour demain, tant s’en faut, mais le texte est intelligent, il résume la part élémentaire des besoins qui sont propres à l’être humain.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail
d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Ce que l’on peut retenir de cette parution, c’est le modèle exclusif auquel tout auteur rêve d’y parvenir, pour moi c’est une nouvelle consécration, car j’ai été édité depuis fort longtemps. La littérature a évolué alors j’ai suivi le courant en essayant de me départir de ce qui était publié. J’ai fait mes recherches dans tous les domaines pour devenir un auteur inclassable.
J’ai écrit une douzaine de romans dont un est dans le genre poétique et une trentaine de nouvelles, mais il semblerait que la complication pour être publiée pourrait venir de ne pas s’adresser au bon interlocuteur éditorial.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité de texte repose sur l’observation de notre société qui ne réussit pas à s’organiser pour le bonheur de tous les peuples, dont la difficulté dans la vie à trouver une voie, un travail, une famille donc la réussite totale. Lorsque cela arrive, les nantis cherchent encore l’apothéose sous la forme de la liberté, de l’aisance, du pouvoir, de la souveraineté. Si pour une catégorie de travailleurs, c’est facile, pour d’autres, telle que l’agriculture et le bâtiment, c’est la déchéance inévitable… cela suppose un changement radical. C’est à ce moment-là que l’homme providentiel intervient.
À partir d’une idée préconçue, au début de l’intrigue, je peux remplir des pages sans m’en rendre compte que le texte prend corps et chaque chapitre est en concordance tout en écrivant ce qui me passe dans la tête comme si j’étais le héros de ce roman. Je crois que c’est la loi fondamentale de l’esprit et de l’inspiration d’un écrivain digne de ce nom.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
À partir d’une idée préconçue, au début de l’intrigue, je peux remplir des pages sans m’en rendre compte que le texte prend corps et chaque chapitre est en concordance tout en écrivant ce qui me passe dans la tête comme si j’étais le héros de ce roman. Je crois que c’est la loi fondamentale de l’esprit et de l’inspiration d’un écrivain digne de ce nom.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie
d’écrire pour ce prochain livre ?
Beaucoup de lecteurs m’ont suggéré cette question : à savoir s’il y aura une suite. Oui, bien sûr, c’est déjà en cours.
Gérard Baker, auteur de Du blé pour le moulin, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.