Je suis né avant l’indépendance de ma Tunisie. Je suis un melting-pot de plusieurs civilisations. Une lettre posthume de mon  père va bouleverser ma vie tranquille de monégasque.

Je vais découvrir que j’étais surtout amazigh. Mon roman, basé sur des faits réels, rend hommage à la culture berbère. Un Tirailleur africain décédé aux derniers temps de la guerre va ouvrir les portes d’une saga historique grâce au couteau de l’honneur et de la fidélité.
Les couleurs, les odeurs, les éclats de lumière forment des paysages grandioses qui servent d’écrin à des décors plus intimistes où des personnages attachants et généreux vivent des vies moins simples qu’il n’y paraît.
Amitié, amour et drame traversent la Méditerranée. Des personnages historiques se bousculent à travers des nuages galopants pour modifier le cours de l’histoire.
Un couteau sublimera la vie au détriment de la mort. Un livre disparu au crépuscule du temps guidera la lumière à l’aube des vents.

Votre contribution à la création de mon roman est comme un grain de sable du désert pris dans la tempête du savoir et de la reconnaissance de mon peuple amazigh. J’ai toujours refusé d’être un individu du Néfoud. Lorsque la mémoire d’un peuple est oubliée, elle est souvent remplacée par une autre culture.

Je suis berbère avant d’être un autre.

Extrait de Les mystères du poignard berbère par Faouzi Ksouri