Ces remèdes homéopathiques (si) mal connus

Pédiatre-Homéopathe, passionné par la pédiatrie et l’obstétrique, je poursuis le véritable « Art de Soigner » consistant à écouter, observer, établir un diagnostic correct, traiter efficacement en fonction de la gravité du cas, avec peu ou pas d’effets secondaires. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai écrit ce livre.

Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Le véritable « Art de guérir » passe en partie par une connaissance précise de nos remèdes homéopathiques. Mais l’administration répétée, expérimentale, d’une substance fournit beaucoup de symptômes ; la moisson est parfois si riche qu’il nous est difficile de tout retenir. J’ai donc rassemblé et souligné dans cet ouvrage, ce qu’il ne fallait pas oublier, pour que la cohérence de la symptomatologie du malade et celle du remède aboutissent grâce à une unité harmonieuse et complémentaire vers une franche amélioration, voire à une guérison du patient.

Nombre d’ouvrages scientifiques sont consacrés aux remèdes homéopathiques dont la réputation n’est plus à faire, mais bien peu ont pris le soin d’être dédiés à tous les autres, infiniment moins bien, ou si mal connus, à la fois les « petits remèdes » que l’on néglige, ou que l’on ne prescrit pas, mais parfois aussi les remèdes plus complètement expérimentés.
Pourquoi les néglige-t-on ? Parce qu’on ne les connaît pas parfaitement, ou que notre connaissance est partielle. Ainsi exclus de notre conscience, ils ne font pas partie du processus mental habituellement mobilisé pour évoquer un remède.
De ce point de vue, cet ouvrage s’efforce d’analyser tous les symptômes homéopathiques cohérents, qui spontanément, auraient été éliminés en raison de l’image réductrice que l’on s’en fait.

Ce livre représente dans le paysage homéopathique actuel une voie de recherche originale. Comment acquérir une meilleure compréhension des remèdes, pour gagner en efficience thérapeutique ? En exposant les caractéristiques principales authentiques, globales et précises de chaque remède. Cela suppose d’élargir la connaissance générale du remède enseignée dans toutes les écoles, pour établir une symptomatologie spécifiquement pédiatrique, gériatrique, obstétricale, respiratoire, neurologique, etc. Le remède homéopathique peut être symbolisé comme une clé apte à ouvrir une seule serrure. Dans ces conditions, on pourrait classer les 146 remèdes présentés dans cet ouvrage en 2 catégories.

  1. Les remèdes présentant une symptomatologie riche permettant à la fois d’accéder à une compréhension profonde, unificatrice du remède, et invitant du même coup à de nombreux diagnostics différentiels.

  2. Les remèdes que l’on pourrait qualifier de prometteurs en raison de certaines caractéristiques thérapeutiques précieuses, mais qui demanderaient des expérimentations supplémentaires.

Par conséquent, ce livre s’adresse aux étudiants en homéopathie, aux homéopathes chevronnés, aux médecins spécialistes (pédiatres, obstétriciens, médecins de l’appareil respiratoire) ainsi qu’à toute personne curieuse ou intéressée par les bénéfices d’un traitement homéopathique, même lorsque la médecine classique paraît dépassée, enfin à tous ceux désirant participer activement à leur guérison.

Extrait de Ces remèdes homéopathiques (si) mal connus du Dr Albert Scialom

ABROTANUM

Présentation générale du remède¹

Abrotanum est la citronnelle, l’Aurône mâle ; elle fait partie des Composées. Le remède est préparé à partir des fleurs fraîches et des tiges de la plante.

L’action proéminente de ce remède s’exerce au niveau des viscères chylopoïétiques². Bien qu’il puisse être un remède pour combattre un avortement, un accouchement difficile, des lochies profuses, il se distingue essentiellement comme un remède pédiatrique utile dès la période néo-natale.

¹ À partir de Study of Materia Medica du Dr Choudhuri, version 1 er Juin 1929
² Chyle: substance blanchâtre, produit de la digestion, destiné à passer de l’intestin grêle, dans le sang

1°) Nous verrons plus bas que le remède a été utilisé avec grand succès dans les cas de marasme infantile, mais bien entendu, il n’est pas le seul remède homéopathique de marasme infantile.

  • Chez Aethusa, le marasme, l’émaciation s’accompagne de vomissements démesurés de lait qui se produisent immédiatement après avoir tété. La même émaciation, le même manque de force pour tenir la tête sont présents, mais c’est la grande intolérance au lait qui guidera notre choix.
  • Chez Antimonium crudum, des vomissements pour les aliments et les boissons de la diarrhée liquide se produiront, mais c’est l’irritabilité, la mauvaise humeur, le manque de chaleur vitale, le revêtement épais blanc laiteux de la langue qui nous aideront au cours de notre sélection.
  • Baryta carbonica est indiqué lorsqu’à l’émaciation générale, s’ajoute un état mental fait d’immaturité et de retard, ainsi qu’une tendance générale au gonflement ganglionnaire, concernant en particulier les ganglions cervicaux.
  • Chez Calcarea Carbonica, l’émaciation est plus marquée au niveau des tissus autres que le tissu adipeux. Cela signifie que les muscles et les os souffrent avant que le tissu graisseux soit affecté. Par conséquent, l’enfant présente une apparence générale trompeuse d’embonpoint. Les sueurs profuses spécialement au niveau de la tête, les croûtes de lait, l’engorgement des ganglions (surtout les ganglions mésentériques), la diarrhée âcre, acide, argileuse, et un grand désir pour les œufs sont les symptômes les plus frappants.
  • Cina n’est, en aucun cas, un remède de qualité inférieure aux autres au cours du marasme. Les symptômes guides chez cet enfant seront surtout, le prurit anal, l’énurésie, la présence de vers dans les selles, le caractère infect, le fait de se curer constamment le nez et le désir d’être constamment bercé.
  • Iodum est indiqué lorsque la faim est excessive, l’enfant réclamant constamment à manger. En outre, se manifestent un gonflement et une induration des ganglions mésentériques.
  • Natrum mur., est un grand remède… parmi les plus grands ; il est particulièrement indiqué dans le marasme lorsque l’atrophie est plus marquée au niveau de la gorge et du cou de l’enfant. La langue géographique, l’herpès labial, la répugnance marquée pour le pain, la tristesse, la transpiration profuse, les palpitations et la constipation sont des indications de confiance appartenant à ce remède.
  • Pétroleum est indiqué dans le marasme lorsque le patient est sujet à une forme particulière de diarrhée qui le tracasse tout le long de la journée, mais qui est absente la nuit principalement. Les autres symptômes saillants sont : l’odeur d’ail marquée de l’haleine et des selles, une aversion pour le plein air, une tendance marquée aux affections dermatologiques, eczéma, crevasses excoriantes, rhagades saignantes.
  • On utilise Phosphorus chez les enfants qui restent et sont élancés, qui poussent par conséquent surtout en hauteur. Le gros ventre, le visage d’une pâleur cireuse, les cils délicats, les cheveux soyeux, la fréquente tendance à la diarrhée surtout lorsque les selles s’échappent de l’anus comme l’eau d’une fontaine, la grande tendance aux affections osseuses, le désir marqué pour les boissons glacées sont des symptômes trop précis pour que l’on puisse se tromper.
  • Sarsaparilla est tout désigné dans les cas de marasme très prononcé lorsque la maladie s’est pleinement développée. L’émaciation est extrême, le visage paraît flétri, ridé, la peau est flasque et pend en plis, les éruptions ont tendance à se produire sur la langue et sur le palais. La transpiration nauséabonde des organes génitaux, l’agitation avant d’émettre des urines et le passage d’une grande quantité de sable dans celles-ci sont également d’autres signes caractéristiques de ce remède.
  • Silicea est indiqué chez les enfants nerveux, irritables et timides, qui, bien que semblant dépérir de partout, présentent une tête excessivement grosse. La malnutrition est marquée, elle est omniprésente chez ce remède. On remarquera sa grande aversion pour le lait maternel.
  • Sulfur bien que se présentant en dernier sur cette liste ne cède son importance à aucun remède. Dans les faits, il est utilisé plus souvent encore que les autres remèdes ci-dessus mentionnés. Personne ne peut se tromper devant un bébé Sulfur. Il n’a rien d’alléchant : la peau sèche, dure et ridée, donne à l’enfant l’aspect d’une personne âgée, l’eczéma, le prurit, les éruptions, l’augmentation du volume des ganglions, la constipation opiniâtre et la diarrhée persistante complètent le tableau. L’odeur corporelle nauséabonde inoubliable, la malpropreté et la crasse expriment aussi cette laideur que l’on rencontre seulement chez Sulfur.

2°) Signes psychiques sélectionnés

  • Incapable de penser, lourdeur et faiblesse de l’esprit, comme si ses facultés mentales et physiques avaient disparu.
  • Illusion d’avoir le cerveau ramolli (sans idée, sans imagination).
  • Aversion pour l’exercice physique, sujet indolent.
  • Manque de sens moral, comme s’il voulait faire quelque chose de cruel, d’inhumain, méchanceté, irritabilité, violences. Sujet excessivement grincheux.
  • Vite fatigué par la conversation ou l’effort mental.

3°) Autres symptômes remarquables

  • Désir violent (besoin maladif), de pain bouilli dans du lait.
  • Inflammation des ovaires après les oreillons

4°) Période néonatale

a) Le nouveau-né présente un ombilic suintant qui laisse sourdre du sang. Ce suintement de l’ombilic, ce saignement, prend toute sa signification lorsque la nutrition est affectée en même temps, c’est-à-dire lorsque l’enfant manque de vitalité.
b) La malnutrition est évidente, car l’émaciation va progresser de façon évidente malgré un appétit vorace.
En effet, Abrotanum est un remède utilisé avec de grands succès dans les cas de marasme infantile qui s’accompagne d’une grande prostration et de difficultés à tenir la tête en raison de la faiblesse du cou. À noter que le marasme est plus prononcé au niveau des membres inférieurs.
c) Enfants très sujets à alterner diarrhée et constipation. Les aliments passent le tube intestinal sans être digérés. Ils ont un aspect pâle, vieillot, chétif, ridé. Leurs yeux manquent d’éclat et sont entourés de cernes bleus.
d) Il s’agira d’enfants « vilains », irritables, leur mauvaise humeur est en relation avec des gastralgies constantes accompagnées de distension abdominale.
e) Ils sont sensibles au toucher, manifestent une aversion à être changés ou à être manipulés.
f) Tuméfactions et protrusions hémorroïdaires avec douleurs brûlantes au toucher.
h) Ces enfants peuvent présenter une variété de fièvre hectique 2 qui s’accompagne de tuméfactions rhumatismales douloureuses et inflammatoires en divers endroits du corps. Ces rhumatismes surviennent après l’arrêt brutal d’une diarrhée, c’est ce qui est caractéristique.
i) Verminose. Plus spécialement ascaris.
j) La peau est flasque et elle peut pendre en plis.

Tous ces symptômes se rencontrent constamment chez le bébé Abrotanum.

³ Fièvre hectique ; État fébrile caractérisé par de grandes oscillations de température, de l ‘amaigrissement, de la cachexie à marche rapide qui peut compliquer les maladies les plus diverses

  • Les étapes de la création

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