Paris, 2015. Dans cette nouvelle enquête, le binôme formé d’Anne Rollier, juge d’instruction, et d’Alexandre Treue, commandant de la police judiciaire de Paris, se trouve confronté au mystère de l’assassinat de deux jeunes hommes vivant dans le même appartement, tués à quelques secondes d’intervalle, alors que la compagne de l’un d’eux prend sa douche. L’enquête révélera l’implication d’une importante société de BTP basée à Paris-La Défense, d’un cabinet d’architectes, d’un cabinet d’avocats conseils, ainsi que des habitants de la rue des Trois Portes à Paris.

Ce roman s’adresse à un public curieux de l’actualité quotidienne et des individus qui la façonnent ou la commentent. Il s’inspire essentiellement de faits réels, utilisés de manière libre pour satisfaire aux exigences d’une narration romanesque. Son objectif, ouvertement assumé, est avant tout de divertir le lecteur tout en offrant, à travers une énigme policière, une vision ludique de notre société.

Extrait de Double crime rue des Trois Portes par Louise Merlot

« Sortant de la chambre, le docteur Laroques vint à la rencontre du commandant et lui donna un début d’explication:
– Deux hommes abattus, semble-t-il avec la même arme à feu, étant donné la similitude des plaies. Je pense à un PA 9mm. C’est en général, d’ailleurs, ce qui est utilisé sans ce genre d’affaires.
– La mort remonte à combien de temps?
– Elle a été déclarée aux Pompiers à 8 heures 23 exactement, par Madame.
Et, disant cela, le docteur désigna d’un mouvement du menton un couple qui se tenait à l’écart près d’une fenêtre du séjour, tandis qu’un policier tapotait les mains de la jeune femme.
– Pourquoi les Pompiers ?
– Elle avait composé le 18 pour appeler Police-Secours.
– Je vois. Et eux, qui sont-ils ?
– Alors elle : c’est Marie Galande, compagne de Gustaf Morgensson dont le corps gît dans la chambre du fond. Et lui, c’est Damian Mességuier, le voisin du quatrième étage: il descendait l’escalier pour se rendre sur son lieu de travail quand il a entendu les hurlements de la femme. Comme la porte de l’appartement était ouverte, il est entré. C’est lui qui a expliqué aux pompiers qui n’y comprenaient rien: la femme hurlait trop pour être compréhensible ! Il a donc expliqué aux pompiers qu’il y avait un cadavre dans la première chambre et qu’il fallait appeler la Police.
– Et le cadavre de la première chambre: c’est qui ? »