Entretien avec Éric Vasseur & Alain Bossard – L’or et la vigne
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
J’ai ressenti de la joie et de l’apaisement.
J’avais interrompu mon troisième récit pour écrire « L’or et la vigne » dont l’histoire vraie et passionnante m’avait enthousiasmé.
Beaucoup de recherches ont été nécessaires pour étayer le récit véridique d’une famille sur une période de soixante-dix ans. L’écriture m’a demandé environ huit heures de travail par jour pendant un an et nous sommes heureux, avec Alain (co-auteur), de pouvoir en faire à présent la promotion.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Eh bien, les retours sont excellents. J’ai reçu des appels téléphoniques notamment d’enseignants et de médecins pour me transmettre leurs félicitations. Ils y associent bien évidemment, Alain, qui a également réalisé les illustrations.
Mes lecteurs ont beaucoup apprécié les durs combats de ces deux dynasties d’artisans d’art du XXème siècle dans leurs domaines de prédilection que sont la dorure et la viticulture. Ils ont également aimé le style, la rigueur, la recherche et la documentation fouillée.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Le travail d’écriture est lié au contrôle : il faut absolument tout vérifier, même le contenu historique.
J’ai également pris la mesure de la nécessité de bien poser le synopsis en prenant le temps nécessaire avant d’entamer le récit.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité, c’est qu’il est unique… On ne peut pas le nier, il s’agit bien d’une histoire vraie.
D’autre part, le fait qu’une jeune fille moderne et surdouée de notre époque narre cette épopée ajoute de la légèreté au récit. Certains lecteurs ont apprécié la comparaison, décrite par cette étudiante, entre notre société actuelle et celle du XXème siècle.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Mon travail d’écriture s’est fait en concertation avec les familles concernées. J’ai bénéficié d’un avis éclairé des professionnels : doreur et viticulteur. Je me suis même rendu sur place pour m’imprégner des différentes atmosphères qui entourent l’artisanat d’art.
Ma méthode de travail a consisté dans le suivi rigoureux du synopsis ce qui fut déterminant pour ne pas perdre la trame.
L’astuce que j’ai employée, c’est le suspense. En laissant systématiquement le lecteur sur sa faim à chaque fin de chapitre, je lui insufflais l’envie de poursuivre sa lecture.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Le livre que j’avais interrompu pour rédiger « L’or et la vigne » devrait sortir bientôt si toutefois le comité de lecture des éditions Maïa me donne son accord. Ce roman à suspense révèle quelques escroqueries dans le milieu médical.
Et comme mon imagination ne me laisse guère de répit, je viens de débuter un cinquième livre qui sera une saga familiale dans le monde brassicole… et j’ai déjà une petite idée pour le sixième !
Je suis passionné de sagas familiales et de thrillers. Dans mes écrits, ces deux genres littéraires se rejoignent parfois.
Éric Vasseur & Alain Bossard, auteurs de L’or et la vigne, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.