La mort d’un Toupidek
Maintenant, je suis une dame âgée qui va qui vient dans sa grande maison vide, qui occupe ses journées en faisant de l’aquarelle, en pensant à ses enfants, à celui qui est encore vivant et à ceux que la vie lui a arrachés, qui écrit à ses petits enfants adorables, mais si loin, et qui vient de réaliser qu’elle a encore quelque chose à accomplir : redonner une place, plus que cela même, une existence, à ce petit enfant qu’elle aimait tant et qui est parti si tôt.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
À aucun moment je n’ai eu l’intention d’écrire un livre, mais au fil des heures, dans une chambre d’hôpital, assise auprès de mon tout petit dont la mort était devenue certaine, j’ai écrit, écrit, afin de garder à jamais les moments merveilleux, je n’ose dire magiques que nous avait fait vivre cet enfant. Ce sont ces pages, quelques fois douloureuses , quelques fois lumineuses et pleines de tendresse, quelquefois datées, quelquefois écrites sans plus aucune notion de temps, que j’ai retranscrites telles quelles,telles qu’elles avaient été écrites durant l’hospitalisation d’Olivier et sans aucune correction.
Je n’ai pas fait la chasse aux répétitions, recherché des mots précieux ou contrôlé la longueur des phrases.
Il y a des paragraphes, des alinéas parce que je quitte son chevet pendant quelques instants, ne pouvant plus le regarder souffrir et puis je reviens, reprends ma feuille et mon crayon, et marque la rupture en allant à la ligne pour écrire et écrire encore.
Aucun plan dans ma tête bien qu’au plus profond de moi je connaisse l’issue. Seulement l’envie, le besoin de LE raconter afin que rien de lui ne se perde. Il n’y a pas de ligne directrice, seulement le regard que pendant tous ces jours je peux continuer à poser sur cet enfant que j’aime tant.
Ce livre est triste bien sûr, terrible même par moments et les amis qui m’ont poussée à le faire publier m’ont avoué avoir pleuré. Pourtant, m’ont-ils dit, ces pages sont aussi porteuses d’espoir et peuvent permettre à des parents qui se trouvent dans cette situation insoutenable de ne plus se sentir seuls.
La souffrance n’est plus un anéantissement. Elle n’est pas moins grande, elle n’est pas moins atroce, mais elle devient un poids qui se partage….
Cependant ce texte, assombri par la mort qui rôde, peut aussi faire découvrir aux parents heureux (parfois sans le savoir) et qui s’agacent de voir leurs enfants exigeants, rebelles, n’ayant envie de rien ou envie de tout, le bonheur, le vrai bonheur. que ces petits ou même grands « perturbateurs » leur apportent.
Ce n’est pas une histoire que je raconte mais l’histoire de l’amour inconditionnel des parents pour leurs enfants, l’histoire de l’amour qui finit toujours par triompher de la mort.
Extrait
J’attends avant d’entrer dans la salle de réa. Depuis hier trois heures, mon enfant, mon tout petit est là. Hydrocuté. Comment ai-je pu laisser faire une chose pareille ? Comment ai-je pu durant cinq minutes oublier mon enfant ? Les médecins, qui l’ont reçu très vite, sont satisfaits. Tout semble repartir. Il n’y aura que quelques mauvais jours à passer. « Votre petit garçon est un peu comateux » a dit le chef de service.
« Il faudrait que vous puissiez dormir trois ou quatre jours, et tout sera réglé ». Mais je ne veux pas dormir. Je reste. Je dois, mon tout petit, te rappeler à la vie, te faire revenir à toi. Le réveil qui était attendu la nuit dernière n’a pas eu lieu, mais tu vas mieux, m’a dit le médecin au téléphone. Bientôt je vais pouvoir rester un moment avec toi. As-tu ouvert les yeux, me reconnaîtras-tu ? J’espère, bien qu’au fond de moi sourde l’angoisse.
La maison est pleine de bruits : cris-pleurs-bavardages. Tous les coins sont occupés par ta présence : des traces de doigts sur la vitre au-dessus de la table, des traces de doigts sur la fenêtre de ta chambre, car c’est par là que tu fais entrer et sortir le chat, par là que tu ouvres tes volets, quand tu trouves que nous mettons trop de temps à laisser entrer la lumière.
Tes jouets sont encore épars dans le jardin. Superstition : je ne touche pas. Je tourne autour, n’osant relever la pelle mécanique renversée, accidentée peut-être par le gros camion. La balle, lancée dans l’herbe, brille, rouge et ronde. Une chaussure abandonnée : tu n’en supportes aucune. Mon cœur se serre à chaque objet que je rencontre et ce n’est pas tout. Il y a l’odeur, dans les vêtements que je palpe.
Il faut bien ranger les dernières lessives, ouvrir l’armoire de ta chambre. Tu m’avais cueilli des fleurs. Elles se fanent. Les boutons d’or ont perdu leurs pétales et je n’ose les jeter…
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Les étapes de création
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