Dies Irae Jour de Colère
Auteur, archéologue et marqué par les méandres des sentiments humains, je m’efforce avec une passion ardente de les exprimer à travers divers genres littéraires. Que ce soient des thrillers sombres, des romans plus traditionnels, des biographies ou des textes courts, je suis un explorateur de l’âme humaine. J’aime y discerner chaque lueur de bonté, même parfois au sein des plus machiavéliques.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
Dies Irae Jour de Colère est un récit qui me tient particulièrement à cœur. Il reflète une partie de ma vie, en particulier ma jeunesse dans ma ville natale. Le livre explore les réalités sociales difficiles, la lutte pour la survie des ouvriers et des personnes défavorisées, ainsi que les défis familiaux et la violence conjugale. Il évoque également les années 70, une époque révolue marquée par le baby-boom et l’album blanc des Beatles.
L’histoire met en avant la résilience de deux frères élevés par leur mère après le départ violent de leur père. C’est un appel à la liberté, à l’espoir, mais il souligne également les sacrifices que font quatre jeunes pour trouver leur place dans un monde adulte austère. Le projet symbolise les rêves et la détermination de nombreux passionnés de cette époque à vivre pleinement leur vie, malgré les difficultés. C’est un cri d’insouciance, une quête de liberté totale et une musique lancinante qui envahit l’esprit.
Cet ouvrage représente la renaissance au-delà des limites, la poursuite des rêves avec passion et le retour nostalgique sur nos souvenirs. C’est une histoire à savourer et à revisiter encore et encore, celle de quatre jeunes hommes défiant les vents contraires.
Extrait de Dies Irae Jour de Colère par Pascal Alliot
« Le jour se lève, Yvan vient de conduire huit heures d’affilée dans cette voiture décadente qu’il a achetée pour son style particulier qui semblait lui correspondre parfaitement. Il longe une autoroute sinueuse qui borde la mer au nord. À la radio, les Thugs diffusent leur morceau emblématique « I love you so », celui-là même qu’il écoute depuis ces années révolues. Celles qui ont marqué son parcours d’une empreinte indélébile.
« Dies Irae Jour de Colère », c’est fini. Le groupe vient d’imploser, annonçant la fin d’une époque. Mais il y a plus que cela, il y a cette chambre d’hôtel, la fuite, la mort qui rôde. Un corps de jeune femme gît sur le sol, ensanglanté, sans vie. Il l’a tuée, il l’a massacrée, sans réfléchir. Il le sait, bien sûr. Alors, il a pris la décision de s’enfuir, de se plonger dans l’oubli. Oublier ce groupe, oublier cet homme qu’il était devenu. Terminer avec Dies Irae, jour de colère. Mais avant cela, il doit écrire cette histoire, la raconter à ceux qui seront prêts à la lire, quelles qu’en soient les conséquences.
Bientôt, il sera au cœur de l’actualité. Les médias ne parleront que de lui, le musicien adoré, le rock pur, devenu un assassin. Une groupie, une jeune femme de vingt-deux ans, a voulu l’initier à l’héroïne, une fois de trop. Elle avait du brown sugar de qualité, tentant, mais il a refusé de sombrer encore, de plonger dans l’abîme de la dépendance, vers une petite mort. Tout a dégénéré, et il s’est retrouvé avec un cadavre dans sa chambre d’hôtel, une mare de sang.
Il l’a frappée sans réfléchir, elle a heurté la table basse en merisier de la chambre dans sa chute, morte sur le coup. Alors il a quitté la chambre de cet hôtel miteux et a pris la route pour Les Hornes, sa maison, un refuge inconnu des médias et des fans. C’est là que la police viendra le chercher, mais ce ne sera pas tout de suite. Il aura le temps d’écrire son histoire, l’histoire de « Dies Irae Jour de Colère », ce groupe de rock qui a marqué sa vie d’une manière unique, comme Jim Morrison et sa prière américaine.
Il prend la sortie numéro dix-sept, suit une départementale pendant cinquante longues minutes, puis tourne à droite sur un chemin de terre qui le mène vers un grand cabanon, presque une ferme, après trois kilomètres supplémentaires. C’est son antre, son refuge, loin de la foule, loin du tumulte. Il gare la voiture, entre, allume la lampe, une grande pièce, un lit, un grand bureau au centre de la pièce, une cuisine minimaliste, une salle de bain, et enfin, un grenier à l’étage avec ses instruments et ses souvenirs.
Il s’installe devant l’ordinateur, un HP ancienne génération, pas besoin d’internet, Word suffira. Il doit écrire, raconter son histoire avant que la réalité ne le rattrape. Le temps est compté, il commence à taper. Jour de colère, un titre qui s’impose comme une évidence, un état d’urgence. Tout lui revient d’un coup, les débuts heureux à Saint Savetier, il y a trente ans, dans le Nord, au pays des mines. Sa vie a pris un tournant hallucinant, avec trois amis, ils ont formé Dies Irae, et sont devenus le meilleur groupe rock de leur génération.
La vie les a emportés au-delà de toute imagination, dans un tumulte médiatique sans précédent, les menant vers une destruction inéluctable. C’est l’histoire qu’il doit raconter, sa propre histoire, celle de son frère et de ses amis, celle du succès fulgurant et de la chute inévitable. Il vide un premier verre de vin, un vin espagnol catalan, un Domaine Costers Del Siurana Priori, offert lors d’un concert en Espagne, un souvenir mémorable parmi tant d’autres.
Il doit se lancer, tout dévoiler avant que la police ne vienne le chercher. Une seule nuit pour tout écrire, pour tout dire, jusqu’à midi peut-être, car il sait que les autres parleront, la police les retrouvera, mais sa version de l’histoire restera. Jour de colère, jour de vie finalement.
Il commence son récit, revient sur son enfance heureuse à Saint Savetier, et tout ce qui a suivi. Une nuit pour tout raconter, pour tout vider, avec délectation. »
Ouvrage du même auteur :
- Journal ordinaire d’un assassin pas ordinaire, 2023
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Les étapes de création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la réalisation des maquettes, à la correction, à l'impression et à la promotion du livre. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une réalité, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente. *selon votre accord