Le livre est un roman d’anticipation dans une dystopie dont les thèmes sont variés, mais le principal est celui de la survie en monde hostile.
L’originalité de l’œuvre réside dans le fait qu’elle reste crédible et plausible. Basée sur des faits réels, elle extrapole pour proposer des idées réalistes et des réflexions intéressantes sur l’état actuel du monde.
Participer à sa création, c’est aussi donner la chance à certain message que le livre véhicule de pouvoir passer sans jamais forcer l’interprétation du lecteur dans une seule voie.
Il s’adresse à tous les publics et se veut simple et agréable à lire.
Les inspirations sont nombreuses, tant dans le cinéma que dans la littérature.
Son aspiration est de lancer une saga et de développer le monde et les personnages qui ont été imaginés.

Extrait

Un cri de bébé résonne dans l’ambiance glacée du Sectorat. Au milieu d’une blanche forêt d’hiver, le bambin est posé au pied d’un arbre, emmitouflé dans une couverture noire. Quelques épais flocons tombent sur un manteau de neige déjà conséquent. À quelques pas de là, un homme chasse, bien emmitouflé dans une doudoune blanche. Il marche avec prudence pour faire le moins de bruit possible.
Il est accompagné d’une femme vêtue d’une parka verte. Elle porte des mitaines noires et des chaussures de randonnées bien usées. Alors qu’ils n’entendaient jusque-là que le bruit de leur pas dans la neige, l’homme s’arrête soudain pour tendre l’oreille. Il perçoit le cri strident du bébé à travers cette forêt dépourvue de feuille où les bruits se propagent facilement.
– Dolmerys, tu entends ? Chuchote-t-il à la femme qui l’accompagne.
– Oui, je crois que ça vient de là, répond-elle en montrant un énorme chêne.
Ils s’approchent prudemment et découvrent le nourrisson. Ses lèvres bleues et son teint pâle témoignent d’une légère hypothermie. Le bébé semble affamé et la petite brune aux cheveux courts s’empresse de le prendre dans ses bras pour le réchauffer. Le poupon aux couleurs bleuâtre cesse instantanément de pleurer.
L’homme à la longue barbe mal taillée cherche dans son sac de quoi nourrir le petit.
– Je n’ai rien pour lui…
– Il faut du lait pour nourrisson. Je pense qu’il n’est pas là depuis longtemps vu le peu de neige sur lui et c’est un miracle qu’il soit encore vivant. Hildur ! tu m’entends ?
Le grand rouquin barbu regarde au loin, plongé dans ses pensées. Il semble évaluer toutes les implications d’une décision qui vise à ramener le bambin avec eux. Dolmerys s’approche de lui avec l’enfant bien blotti dans ses bras. Elle se poste en face de lui, approche son visage et le regarde dans les yeux avec insistance.
– On n’a même pas de quoi se nourrir nous-même, dit-il la mine déconfite en baissant les yeux.
– Qu’est-ce que tu insinues ?
– On ne peut pas le garder Dolmerys, c’est du suicide. Entre le contrôle des naissances et l’absence de nourriture on ne pourra jamais l’élever correctement. Si on reste vivant…
– Alors quoi ? dit-elle en haussant le ton, on le laisse mourir ici ?

– C’est lui ou nous. Depuis les dernières mesures tout est plus difficile. Tu sais bien qu’ils sont venus à trois reprises piller nos réserves. On chasse quasiment exclusivement pour eux et c’est la seule raison pour laquelle on est encore en vie.
– Et bien on s’en va… on retourne à Inpacity.