No poèmes
Il est né à La Colline, petite Bourgade perdue du sud-ouest d’Haïti. Il a passé son adolescence à Cayenne, il a fini ses études à Paris. Cet homme multiculturel est un passionné d’art et de culture. C’est un grand rêveur qui aime capter les émotions poétiques et vivaces de la vie quotidienne.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
John Paul Young chantait « love is in the air » en 1978, il en est de même pour mes inspirations, tout est dans l’atmosphère, j’espère qu’Aletty ne m’en voudra pas (film : Hôtel du Nord de Marcel Carné 1938). J’utilise beaucoup mon smartphone pour capter des ambiances inspiratrices.
Je suis comme une éponge, énormément de choses peuvent être à l’origine de mes écrits.
C’est le contexte qui m’incite à écrire et non le contraire.
Pourquoi un livre ?
Mon objectif n’a jamais été d’écrire un livre, les textes présents dans ce recueil ont été inspirés par une période de suspension du temps au sens propre et figuré : le Covid et une passion poético- charnelle. Je fais souvent référence aux mythologies haïtiennes et grecques car à l’image de Claude Levi Strauss je pense que toutes les cultures ou civilisations se valent.
L’originalité de ce livre vient du fait que ce sont des textes courts comme des poèmes modernes ou des haïkus, cependant ces textes ne respectent pas les normes de la poésie classique.
Ce type de recueil peut se retrouver entre toutes les mains.
Le premier livre est le reflet de l’allégorie de la bouteille à la mer, tout est hasardeux. Vous n’êtes pas attendu, il va falloir se battre bec et ongles afin de se faire un chemin dans cette jungle plus terrible que celle de l’Amazonie.
De ce fait, si on peut avoir un petit coup de main, un peu de chance dès le départ, cela pourrait présager d’un futur plus clément et d’avoir la sensation d’être dans le bon tempo.
Quelques extraits
Dans le noir
Les marteaux continuent de piquer
Les outils enchaînent leurs sarabandes endiablées
Durant cette nuit hautement instrumentale.
Où les cols blancs brillent par leur silence
Alors que les cols bleus virevoltent de mille détonations semblables aux feux de la Saint Jean.
Ces hommes encagoulés sous des fripes encrassées vibrent sous la puissance des machines piqueuses des heures durant après leur travail.
Pour que les cols blancs puissent travailler dans la sérénité du jour suivant.
Le ramadan entame sa digestion nocturne tout en préparant sa future fringale.
Les hommes entre eux parlent de leurs fanfaronnades révolues ou de leurs bravades passées, où l’égo est toujours vainqueur.
Dans ce monde imaginaire la frustration n’est plus.
La faune nocturne est silencieusement éloquente.
Mon cerveau note chichement toutes ces futilités nihilistes
Qui finissent par stratifier un semblant du néant.
Haïti
Terre cassée
Terre desarborée
Terre indomptable
Terre de carbone campêche
Terre en mouvement perpétuel
Terre de migrants, de juifs errants.
Terre des ouragans, des colères nature
Terre de tirants sans forces
Terre de tontons macoute
Terre de vaudou Dahomey
Terre de nègres de Guinée
Terre de peinture envoûtante
Terre d’artistes désargentés
Terre d’écrivains apatrides
Terre de konpa sans pointe
Terre d’enfants sans parents
Terre de fils de rien
Terre de filles aux mille saveurs
Terre d’amour tellurique
Terre du natif natal
Terre aux mille morceaux
Terre tant chérie, théâtre de mille actions humanitaires où chacun cherche à planter son oriflamme
Terre où les chefs de gangs sont plus connus que les chefs d’État.
Terre, tant rêvée, tant désirée, tant racontée.
Terre promise à la belle de jour comme de nuit.
Grand Est
5h du matin, le froid me tient en tenaille
Sous la chaleur de ma couette, je prépare les représailles
Tel un Jedi, je bondis de mon lit sans faire de détail
J’arrange consciencieusement mon attirail
Afin d’aller chercher ma rose du paradis pour nos retrouvailles.
Nous partons pour le grand Est, loin de cette épaisse grisaille.
J’ai envie de lui prouver que mon amour pour elle n’est pas un simple feu de paille
Et que je suis prêt à livrer toute sorte de batailles
Contre les pires des canailles pour la ramener au bercail.
Cette femme est comme un agent du FBI
Elle va où le vent l’emmène de Dubaï à Shanghai
De la Cornouailles à Hawaï, elle le fait sans faille.
Elle aime beaucoup les gens sauf la flicaille.
Je voudrais lui faire découvrir la filmographie de Wonka-wai.
Lors d’un festival autour de la grande muraille.
Je suis prêt à affronter la mitraille pour défendre son poitrail.
Son sourire plein d’émail invite aux fiançailles.
En son absence mes entrailles se mettent en pagaille.
Quand je pense que notre histoire a commencé loin du bercail.
Sans encombre elle est tombée dans mes trémails
J’adore quand mes bras se trouvent autour de sa taille non loin du saï prêt à dégainer au moindre craquement de broussaille.
Pour lui rendre hommage, je créerai un beau vitrail tel un samouraï des temps modernes, au château de Versailles.
Au son de sa voix mon âme tressaille.
De ses qualités, je ne saurais faire l’éventail.
Où que j’aille, je rechercherai le parfum de son chandail.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.