PETER MUG, le commencement
Nous sommes deux co-autrices. Nous avons 20 et 58 ans. Nous sommes de Bretagne. Nous nous sommes rencontrées dans un lycée professionnel, où l’une était élève et l’autre professeure. Chloé est maintenant agent hospitalière et Sandrine est aussi autrice, comédienne et metteuse en scène.
Nous avons allié nos particularités et nos originalités.
Chloé s’ennuyait durant le premier confinement, Sandrine a aimé son audace et son désir d’écrire. Elles ont décidé de faire grandir Peter ensemble et de vous le faire découvrir, avec le propre journal intime du héros. Tout commence quand il a 12 ans… L’aventure extraordinaire du jeune adolescent ne fait que commencer !
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Chloé Le Dantec est lycéenne quand elle écrit, durant le premier confinement, la matrice de l’histoire de Peter Mug. Elle présente son manuscrit à Sandrine Le Mével Hussenet, professeure de français et de théâtre de son lycée professionnel. Elle sait que cette prof-là est aussi autrice.
Alors commence une collaboration entre les deux femmes : elles repensent, réinventent, réécrivent ensemble la fabuleuse histoire de Peter Mug, un jeune adolescent malaimé, maltraité et rejeté, envoyé dans une école pour « soi-disant » délinquants. C’est là, au milieu des Andes argentines et sous une répression sévère, qu’il se forgera des amitiés si solides qu’elles l’aideront à affronter les pires épreuves. Et c’est avec ses amis qu’il découvrira le monde fascinant des enfants « doués » et une école insoupçonnée où l’on apprend à se transformer, à être « potier », à parler aux arbres et aux animaux… Alors, qui est Peter Mug ?
« Peter Mug, le commencement » est le premier tome d’une saga fantastique, écologique et futuriste.
Extrait :
[…]
Les portes de l’embarquements se fermèrent et je suivis les autres passagers pour monter dans l’avion. On m’avait donné mon itinéraire et mes horaires. C’est tout. Je devais prendre l’avion pour Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, y faire escale et ensuite prendre une correspondance pour Salta, la grande ville du Nord du pays. Le voyage en avion devait durer presque vingt-trois heures. Je ne savais pas comment, j’allais dormir ou manger. C’était la première fois que je prenais l’avion. Je me sentais seul. J’étais assis près du hublot, je regardais le tarmac, un peu angoissé par le décollage prochain.
Une hôtesse de l’air me rassura et m’expliqua que je n’étais pas le seul jeune garçon dans l’avion, qu’il y avait deux autres garçons qui voyageaient aussi sans leurs parents. Elle s’organisa pour qu’on puisse être assis ensemble. C’est ainsi que je fis la connaissance de Kadir et Louis. Tout en parlant, nous découvrîmes que nous allions tous les trois en Argentine pour entrer dans la même école. J’étais tellement soulagé de pouvoir faire tout le voyage en leur compagnie. Ils étaient très sympathiques, et franchement, ils ne ressemblaient pas à des délinquants, comme l’avait dit mon père.
En revanche, je découvris qu’eux non plus n’avait pas une famille « facile ». Ils ont le même âge que moi. Kadir est d’origine Kabyle mais il vient de Marseille, c’est sa fierté. Il vit seul avec une mère apparemment compliquée. Il n’a pas expliqué pourquoi. Mais il nous a dit que le pire ce n’était pas ça. Le pire était que sa mère venait de rencontrer quelqu’un qui le rejetait. Il a un accent du Sud, il est très calme et son sourire est très doux. Il a le teint basané, les cheveux frisés, très noirs. Louis a un sourire incroyable avec de belles dents super blanches. Il porte un petit bonnet de laine sur des petites dreads. Il est également très drôle et bouge beaucoup quand il parle. Il vient de la région parisienne, mais ses grands-parents viennent de Guadeloupe. Son père est un homme violent qui terrorise toute sa famille. Il était bien content de pouvoir partir de chez lui. […]
Extrait n° 2 :
[…] Elle s’appelle Sophie. Elle est magnifique. Elle est petite. Elle a de superbes cheveux roux. On dirait du feu. Ses yeux sont verts. C’est comme l’eau d’un étang. Je pourrais me noyer dedans. Elle a des taches de son sur les joues, c’est adorable. Son nez est petit et mignon. Sa voix est douce. J’adore son sourire. Il fait de la lumière. À ces côtés, j’ai eu l’impression que la couleur et la chaleur étaient revenues dans cette école si froide et si grise. Je n’ai pas arrêté de la regarder. Je devais avoir l’air bête. Et d’ailleurs, j’ai bafouillé quand je me suis présenté à elle. Mais elle n’a pas semblé le remarquer. Elle a été très gentille avec moi. Je tremblais un peu et j’avais la gorge toute sèche, mais j’ai tout fait pour avoir l’air décontracté. Pourtant, mon cœur battait la chamade. J’avais même peur qu’elle l’entende. Pendant tout le cours, nous avons pu discuter en essayant de ne pas trop nous faire remarquer par le professeur.
Elle voulait savoir d’où je venais, comment j’étais arrivé, qu’est-ce que j’aimais dans la vie, si j’avais des amis… J’ai répondu comme j’ai pu, mais ce qui m’intéressait surtout, c’était elle. Je lui renvoyais ses questions et j’ai appris qu’elle était aussi de Bretagne, qu’elle était d’une famille nombreuse et qu’elle était la dernière-née. Elle non plus n’a pas été voulue. Ses parents se sont manifestement aussi débarrassés d’elle en l’envoyant dans cette école d’Argentine. Elle n’est pas heureuse en famille. Elle n’a pas beaucoup d’amis. Son seul véritable ami est son chien. Mais elle a dû s’en séparer. C’est ça qui est triste. Sinon, elle est bien contente d’être loin de ses frères et sœurs qui la maltraitent. Malgré tout ça, je vois bien qu’elle a su garder son bon cœur. Comment peut-on maltraiter quelqu’un d’aussi doux et aimable ? Ça ne peut être qu’à cause de la jalousie.
Plus ça allait, plus je me sentais bien. Ma timidité a fondue. Nous avons tellement sympathisé que nous avons ri en racontant nos malheurs. Nous nous sommes sentis si bien, si contents d’être ensemble, que tout nous paraissait léger et drôle. Je n’avais jamais éprouvé ça. J’étais au paradis ! J’ai à peine suivi le cours.
[…]
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