La communauté des joyeuses feignasses
Fatigué et déçu par l’ambiance et les dérives de l’éducation nationale j’ai eu l’idée d’écrire une dystopie au vitriol sur cette institution.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Le fil rouge du livre est l’absurde et l’humour noir dans un lycée de la France du futur. J’ai compilé les travers classiques de l’école (démagogie, carriérisme, politique, violence, harcèlement, lâcheté) et j’ai multiplié ces travers par 10 dans les années 2060-2062 ; c’est de là que vient l’originalité du livre : une dystopie surréaliste sur l’école, cela n’avait jamais été tenté avant je crois. Le livre dénonce toutes les tartufferies de l’éducation nationale mais avec un ton décalé et cruellement drôle. Le mot « Feignasse » du titre est souvent employé dans notre société afin de définir injustement les enseignants. J’ai repris ce terme à mon compte afin de le dénoncer et bien sûr le démystifier. Je désarme les ennemis par la plume.
J’ai également créé tout un nouveau vocabulaire de mots remplaçant les anciens mots interdits car en inadéquation avec la nouvelle société d’amitié de fraternité et de bonheur retrouvé de 2060 (lexique en fin de livre). Mon texte est aussi agrémenté de poèmes en alexandrin.
Extrait :
Ecrire c’est offrir un support à sa colère, plus civilisé, plus tranchant aussi. Il ne faut pas renier sa colère sans pour autant en faire une règle de vie. Ecrire c’est aussi mettre sa colère mais aussi sa naïveté sur la table. En France on me surnommait dans mon lycée « Francis le coincé, Francis le rêveur », OK pour le coincé et le rêveur, j’accepte, j’assume et revendique même mon statut d’introverti naïf et révolté. « Deviens ce que tu es » disaient Socrate puis Nietzsche … Dans un pays où tout repose sur les faux semblants et l’hypocrisie, être traité de coincé est presque un compliment, mais c’est un autre débat. Dans une vie absurde il ne reste très souvent plus que le rêve de la vérité et l’écriture. Ecrire donne aussi la sensation de pouvoir bousculer des montagnes avec des mots pesant une tonne chacun. Si vous n’avez pas de talent pour la liberté ou l’écriture devenez donc proviseur… ou pire… ministre de l’éducation, ou même haut fonctionnaire au ministère de la reconstruction mentale… Bref un parasite de plus imbu de lui même. Mais je ne suis qu’un prof de rien du tout ayant rêvé qu’un jour il deviendrait écrivain. Je me demande d’ailleurs si je ne rêve pas ; tout ceci n’est peut-être qu’illusion… Des mots placés sur je ne sais quel calepin ou disque dur. Des mots condamnés à dormir éternellement. Peut-on véritablement peser sur le destin tragique des hommes ? On devrait néanmoins remercier les idiots et les fanatiques, ils nous indiquent – malgré eux – mais avec zèle les mauvais chemins à éviter. Ils sont les écueils qu’un capitaine de navire doit repérer puis contourner afin d’arriver à bon port.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.