C’est le récit, sous forme d’anecdotes, de ma vie. Depuis ma naissance jusqu’à nos jours …
Je m’appelle Eliane pine Carrington et je ne suis pas du style Hamilton… Non, mais plutôt du genre Newton !!…
C’est un récit très Queer nation, car j’ai tout spécialement sélectionné les anecdotes les plus croustillantes, voire salaces quelquefois !… Je vous raconte mes expériences sexuelles débridées, mes voyages, des anecdotes sur mes rôles cinématographiques, mes quelques cent vidéos d’art contemporain que j’ai tournées pour et avec Fabrice Hyber, mon statut de MUSE que vous découvrirez au fil des pages, ma période styliste de prêt-à-porter de luxe, mes cabarets en plein dans la fin des années 80/début 90’s, et enfin mon travail d’artiste plasticien. Le tout, assaisonné de grosses pincées de poudre d’ange, au milieu de volutes de fumées de haschich, ou plutôt de KABENISCH, comme je l’ai surnommé. Paradis artificiels mon amour …
Pour moi, tous ces récits sulfureux mis bout-à-bout, font que c’est un récit QUEER : un récit qui s’adresse en tout premier lieu aux créatures telles que moi, mais qui peut prêter à faire sourire les autres… Et si vous acceptez de me pré-acheter mon manuscrit, votre nom sera cité dans les remerciements à la fin de celui-ci : c’est un peu comme si vous apportiez votre propre pierre à l’édifice , et ce, pour l’ÉTERNITÉ !…
Mon mur facebook est à Daniel Elian Lille ( Elian pine Carrington ) et celui d’Instagram est à Elian Lille ( Lille étant mon vrai nom de famille ) Si vous creusez un peu, vous trouverez plein de visuels qui correspondent à mon travail et à ce que je suis …
G L A M O U R W I L L N E V E R D I E

Crédits : Fabrice Hyber

Extrait :

J’ai 17ans, et tout ce que je désire, c’est d’être libre et de fréquenter
QUI JE VEUX !…
Je suis en pleine crise d’adolescence, en pleine révolte intérieure . Et
c’est dans cet état proche de l’Ohio, que je rencontre Quélou : une
punkette chicos, qui me fascine par son look, sa beauté vénéneuse,
ainsi que sa liberté de ton & d’action .
Une fois, après le lycée, elle me traîne chez elle . Elle habitait avec sa
mère, divorcée : le genre de femme baba/chic que l’on peut croiser
marché Paul Bert aux puces de Clignancourt … Elle habite un chouette
appartement, en entre-sol, du coup,4 m de hauteur sous plafond+grand
salon avec moulures, dont les fenêtres donnent sur le jardin du Grand
Rond, dans les beaux quartiers toulousains … À peine entrés qu’elle
m’entraîne au dehors, malgré l’interdiction de sa mère, je n’ai pas eu le
temps d’entendre la raison …Nous passons toute l’âprems dehors …
La nuit commençant à tomber, je la raccompagne chez elle .
On entre dans l’appart, et je vois sa mère, telle la Casta diva : allongée
de tout son long sur le canapé…
Elle avait tracé UNE LIGNE DROITE AVEC DES COMPRIMÉS

MULTICOLORES, sur la table du salon, à priori des somnifères & anti-
dépresseurs, et ELLE EN AVALAIT UN, TOUTES LES 5 MINUTES

SANS QUE Q NE SOIT RENTRÉE CHEZ ELLE !!!… ( C’est Q qui me
l’a dit le lendemain au lycée !…
NO FUTUR !!!… NON MAIS ??!!… VRAIMENT ??!!…
Une autre fois, Q m’emmène, ou plutôt, me TRAÎNE dans une
animalerie . Il y avait pas mal de monde…
Une fois à l’intérieur, ELLE PIQUE UN BÉBÉ LOUP DE POMÉRANIE À
7500BALLES, SANS ME PRÉVENIR LE MOINS DU MONDE !!!… Elle
s’enfuit avec le chiot sous le bras … Paniqué, je lui emboîte le pas de
course, mais étant bien moins motivé qu’elle, je me fais rattraper par le
vendeur de la boutique, qui appelle les flics sur le champ !…
Les flics déboulent, et m’emmènent au commissariat du coin … Après
quelques temps au motard, commence mon audition :
-« Elle est passée ou ? Ta copine ??!!!…Elle habite dans le coin
??!!… » . Je ne leur répond pas, je joue au petit caÎd …
Comme je ne répondais pas, l’un des 2 inspecteurs me CHOPE PAR
MES PATTES QUE JE PORTAIS MI-LONGUES, ET ME SOULÈVE DE
MA CHAISE , SANS PRÉVENIR!!!… JE ME METS À HURLER DE
DOULEUR ( ça fait Hyper mal, sans déconner ) . Après avoir lâché un
HURLEMENT DE DOULEUR EXTRÊME, j’ai estimé que je n’aimais
pas suffisamment Q POUR QUE JE SOUFFRE PLUS LONGTEMPS À
CAUSE DE SON PETIT CAPRICE DE JEUNE CONNE ! …
Et là : J’AI TOUT LACHÉ : comment elle s’appelait, ou elle créchait,
etc… TOUT !!…
Ensuite, ils ont téléphoné à mon père pour lui demander de venir me
chercher au centre ville… Inutile de vous préciser que je me suis fait
appelé George comme jamais, avec interdiction totale de sortie pour un
mois, + 1 séance de coups de martinet… Sans parler du traitement de
Q par mon père :
-« CETTE PUTE !!!… JE NE VEUX PLUS QUE TU LA VOIS !!!… T’AS
COMPRIS ??!!…
Du coup : maison/lycée . Lycée/maison, pour les 4 prochaines
semaines …
Sinon, j’ADORAIS aller dans la boutique de mon nouveau grand ami :
Jean Marc Davy, qui dirigeait LA boutique de fringues des ANNÉES
40/50/60’s, la plus branchée de la ville !!…
Elle s’appelait : LA FRIME, rue pargaminières, tout près de la place du
Cap dans l’hyper centre ville …Début 80’s , il n’y avait pas plus UP TO
DATE comme style, avec plein de pantalons fuseaux qui prenaient le
talon, et qui vous faisait une silhouette stylisée à mort !…
C’est Jean Marc qui m’a présenté mon meilleur ami du moment :
Dominique I. J’étais fourré TELLEMENT SOUVENT à la frime, que Jean
Marc a fini par m’embaucher comme vendeur !… C’est là que j’ai
approfondis mon goût pour les fringues . J’avais 17 ans, et je travaillais
dans un lieu qui m’entaillait à mort, sans parler de mon talent inné de
super vendeur . J’adorais particulièrement, faire un truc de vendeuse :
des petites bourgeoises lycéennes entraient, je donnais un tour de clé à
la porte d’entrée, et je leur vendaient le plus d’articles possible pour
leurs plus grands plaisirs !… Non seulement ça, mais en plus,
j’augmentais chaque article de 20%, augmentation que je me mettais
dans la poche, tout en préservant le PRESTIGE de la boutique, tandis
que je leur vendaient des articles ventages à des prix de vêtements
neufs !!… Et c’est là que j’ai commencé à me forger un oeil de condor
de la mode !!…
À cette époque là, c’était l’APOGÉE DU NÔVÔ, DE L’AFTER PUNK,
avec l’apparition aussi soudaine qu’incroyable, de THIERRY MUGLER,
avec ses silhouettes épurées, sublimes & glamourissimes !…

Dom & moi dévorions les Vogue Angleterre, France, Italie, Harpers
Bazar,, Vanity, ainsi que tous les magazines de mode du moment…
Dont j’ai malheureusement oubliés les titres…
Je fumais déjà beaucoup de Kabenisch ( des joints ). Pour sortir, Dom &
moi prenions des amphètes genre Fringanor, alors que Jean Marc
carburait déjà à l’héroÏne… mais cela ne m’intéressait pas le moins du
monde… J’étais le garçon le plus heureux dans le meilleur des mondes
… Dieu que j’ai pu danser, rire à gorge déployée!.. Durant 2 longues
années…
À 17ans, j’avais déménagé chez Dom, en plein centre ville, à1minute
de la place du cap .
À 17ans3/4, je déménageais sur Cannes, ou Patricia ( une grande amie
de Jean Marc ) mettait à ma disposition une chambre de bonne de 4m
sous plafond, dans la cour arrière du VICTORIA PALACE : le palais où
la reine Victoria d’Angleterre, résidait lors de ses séjours sur la côte
d’azur !…Une superbe grande maison de maître avec appartements
pour les domestiques, séparé du palais., dans les hauteurs de l’avenue
de Cimiez à Nice .
Pour la première fois de ma vie, j’étais seul au monde …
Tous les soirs, je me baladais sur la promenade des anglais . C’est là
que j’ai rencontré Luc Vérardo : mon premier amour de jeunesse . Un
genre de Tazio, même coiffure, blond comme un brun, avec des yeux
« de lion », un corps magnifique, actif/passif et vice et versa, just divine
daaaaaaaarling …
On s’est vraiment aimé… Je serai curieux de savoir ce qu’il est devenu
!…

Crédits : Jeannine Lille