Goûts et dégoûts cinématographiques
Professeur d’économie à l’université, j’ai toujours eu une passion pour le cinéma qui se manifestait par des textes écrits sur des films qui m’avaient marqué, en bien ou en mal. Ces textes avaient toujours pour objectif de justifier, par des arguments dépassant le jugement de valeur lapidaire du type « j’ai aimé », les raisons qui me faisaient défendre ou attaquer un film en discutant avec mes amis.
Je vous propose d’être acteur(rice) de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présent(e) dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Ce livre est d’abord né de ces textes, auxquels j’en ai ajouté d’autres, sur les films qui m’ont le plus marqué. Ce faisant, je ne cherche pas à imposer mes choix, mais je donne les raisons qui me semblent justifier mon jugement, en espérant que le lecteur y trouve l’envie de m’imiter.
Le cinéma est un art bien particulier. Sans doute le seul où chaque spectateur n’hésite pas à formuler un avis sur les films qu’il voit. C’est aussi en cela qu’il est si populaire, à l’opposé de l’opéra ou de la peinture où beaucoup pensent qu’il faut avoir des connaissances minimales pour en parler.
Mon livre s’inscrit dans ces débats entre amis à l’occasion d’un film. Loin de vouloir imposer mon point de vue, il cherche en revanche à le justifier par-delà les arguments d’autorité ou les affirmations non étayées. Il propose donc essentiellement des analyses de films, certains ayant eu un grand succès, comme Intouchables, d’autres moins comme En guerre. Tout le monde connaît la question de l’île déserte sur ce que chacun emporterait s’il s’y trouvait bloqué.
C’est finalement à cette question que je cherche à répondre : Quels sont les trois films que j’emmènerais si j’étais dans ce cas-là ? Et vous ?
Extrait de Goûts et dégoûts cinématographiques par Gilles Rotillon
« Chantons sous la pluie »
« Le film commence par un générique où l’on voit, filmés d’abord de dos sous des parapluies sur lesquels s’inscrivent successivement leurs noms, Gene Kelly, Donald O’Connor et Debbie Reynolds, (dans cet ordre), qui se retournent pour chanter et danser sous un rideau de pluie “Singin’ in the Rain”, la chanson titre du film. La « danse » est d’ailleurs minimale et est filmée de face avec les trois acteurs qui marchent d’un pas rapide vers nous, sans pour cela qu’on ait l’impression qu’ils avancent puisque la caméra les filme toujours à la même distance, soit qu’elle recule en même temps, soit qu’ils ne font en fait que piétiner sur place. Dans les deux cas, c’est un choix du réalisateur qui a décidé de bouger sa caméra ou de demander à ses acteurs de piétiner sur place. Et c’est immédiatement le signe que nous ne sommes pas dans le réel enregistré objectivement par la caméra, mais dans sa représentation subjective du fait du choix opéré par le réalisateur de garder les acteurs cadrés en pied malgré leur marche.
Dès cette première image, le ton est donné, c’est bien une comédie musicale que l’on est en train de regarder, on sait donc qu’il y aura une alternance de scènes dialoguées, chantées et dansées, l’immobilité en mouvement de leur marche nous avertissant que le réalisme ne sera pas dépourvu d’illusion.
Je comprends parfaitement qu’on puisse ne pas apprécier cette convention (pour ma part, je n’apprécie pas du tout l’opéra), mais le spectateur n’est pas pris en traître, la couleur étant donnée dès le générique lui-même, éclatant avec le jaune des cirés des acteurs qui contraste avec le noir des parapluies. Enfin, la disposition des acteurs, de front, les deux hommes encadrant la femme sans qu’une hiérarchie ne les distingue, (celle, réelle, de la notoriété ayant été donnée quand les noms s’affichaient sur les parapluies avant qu’ils ne se retournent), les signale à égalité comme des personnages de fiction. »
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Les étapes de la création
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