Je suis une passionnée de littérature ainsi que de cinéma, particulièrement du genre fantastique. J’ai toujours ressenti beaucoup de plaisir, de bien-être dans le fait de pouvoir m’évader grâce à la fiction.
J’ai commencé à écrire de petites histoires alors que je n’étais encore qu’à l’école primaire. Ensuite le cours de la vie m’a éloignée de cette passion. J’ai ressaisi la plume il y a environ 5 ans.

Au départ ce texte, cette histoire devait rester dans mon tiroir de chevet.
Je l’ai écrit, enfin une version plus courte au départ, pour pouvoir m’émanciper de douleurs liées à une enfance difficile. C’est le moins que
je puisse en dire.
Une personne que j’ai rencontrée lors d’un stage de développement personnel m’a conseillé d’écrire puisque j’adore cela. Que le fait de
construire moi-même cette histoire sous forme de conte pourrait être bénéfique pour moi.

Effectivement ce le fût grandement et d’un texte assez timide au départ, j’ai ressenti un besoin d’ouvrir grand les vannes, les souvenirs enfouis pour la plupart ont rejaillis et un flot de mots à commencé à jaillir de ma tête.
Je suis assez convaincue que cet ouvrage pourrait donner à certaines personnes l’occasion, elles aussi, de guérir de certaines blessures restées
douloureuses malgré les années passées. Nous avançons tous sur notre chemin de vie avec de plus ou moins grosses casseroles à porter.
Malheureusement il arrive que parfois certaines cicatrices continuent de saigner et nous entravent, elles nous empêchent de nous réaliser
pleinement et de nous rapprocher le plus possible de notre meilleure version de nous-même.

Voici un extrait de mon livre :

« Depuis ses quatre ou cinq printemps la petite fée était totalement livrée à elle-même et cela n’était pas vraiment un problème pour elle. Elle savait très bien se débrouiller toute seule. Tout le monde, sa mère-grand en l’occurrence, disait qu’elle était une petite fée très «dégourdie».
La petite fée avait bien conscience d’avoir une existence hors du commun. Lorsque ses amis évoquaient leur vie, leur famille, leur relation avec leurs parents, elle se sentait triste, cela lui aurait tellement plu de faire ses devoirs avec sa maman ou son papa, ou encore qu’on lui demande de ranger sa chambre et de laver ses mains avant le dîner. Sans parler de la chance de partir en «vacances» avec sa famille. D’être aimée et protégée. Toutes ces choses étaient apparemment simples mais ne se produisaient pas dans le repère d’une mutante. »