C’EST COMME ÇA
Nombreux sont les romans que j’ai commencés sans jamais prendre le temps d’aller jusqu’au bout de mon entreprise. À 53 ans, j’ai enfin relevé ce défi et souhaite bien réitérer !
J’ai toujours apprécié les mots, ceux qui permettent de communiquer, de faire passer des messages.
Savoir les agencer au mieux pour raconter et émouvoir, trouver les termes appropriés à chaque situation : voilà ce qui me plaît ! Beaucoup se retrouveront, j’en suis sûre, dans cette histoire qui propose des personnages attachants, entre les Hauts-de-France et Avignon.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Octobre 2018. Claire, enseignante dans un collège lillois, a disparu. Ses proches s’inquiètent. Plus de signes de vie depuis le dernier SMS envoyé à Sam, son compagnon musicien, qui va mener sa propre enquête en parallèle de celle du capitaine Stabs. Vont-ils la retrouver en vie ?
Ce récit est avant tout une quête. Chacun se reconnaîtra dans ces personnages aux nombreuses failles. Car c’est souvent quand tout bascule qu’on ose se remettre en cause. Mais n’est-il pas trop tard ?
Extrait 1
Claire est à présent en train d’hurler dans le goulot de la bouteille de champagne : « Je n’veux pas t’abandonner, mon bébé… ». Ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue comme ça !
Debout sur le canapé en cuir rouge, elle chante à sa façon ce refrain dont elle connaît les paroles par cœur. Le texte défile mais elle ne regarde pas l’écran. Ses yeux pétillants se plantent dans les miens : « Il me faut prendre le frais c’est vrai… » et j’entre dans son jeu en ajoutant le « hé hé hé » qui va bien, accompagné des gestes d’air guitar adéquats. Ce soir, on a vingt ans !
Extrait 2
J’ai distribué les avis de recherche chez les commerçants de son village. Certains étaient déjà au courant et essayaient d’en savoir un peu plus sur sa disparition. Les gens sont généralement friands de ce type d’histoire et veulent être les premiers à décrocher l’info, le scoop que personne n’a encore obtenu pour pouvoir le divulguer et se faire mousser par la même occasion. Que Claire puisse être devenue l’objet des cancans du quartier me dégoûte. Mais ai-je d’autres choix ?
Ce matin, j’ai évoqué avec le capitaine l’idée de mener une fouille dans la campagne d’Emmerin. Claire avait dit un jour que si le sort continuait à s’acharner, elle finirait par se jeter d’un pont dans la Deûle. Aurait-elle eu un gros coup de blues lundi soir qui expliquerait cette volonté de me faire croire à vingt heures qu’elle montait se coucher ? Je n’avais pas envisagé cette hypothèse. Car derrière ce sourire qu’elle affichait, se cachait en réalité une femme aux abois, un taureau dans l’arène une fois qu’on lui a planté les banderilles, qui croit pouvoir se tirer d’affaire et continue malgré tout à parader.
Je ne l’ai pas assez soutenue. C’est une évidence. Mais jamais je n’aurais pensé qu’elle en arriverait à cette extrémité !
Extrait 3
À de nombreuses reprises, j’ai tenté d’expliquer à Claire qu’il était impossible de me mettre à SA place. C’est à mon avis une grande différence : la femme ressent la nécessité de partager ce qu’elle vit tandis que l’homme préfère prendre de la hauteur ou se mettre en retrait pour réfléchir au calme. Claire cherchait en vain du soutien sous la forme d’une oreille attentive qui lui permettrait de mettre en mots ce qu’elle éprouve. Savoir que l’autre comprend apaise. Mais elle déplorait qu’aucun de ses proches ne passe à l’action, n’essaie d’aller à la rencontre de ses filles avec l’intention d’essayer de renouer ce fil cassé. Aux yeux de tous, les faits étaient ce qu’ils étaient et il fallait faire avec, les accepter et avancer.
Extrait 4
L’odeur des guitares m’avait manqué. J’adore ces minutes où, lorsque j’en ai été éloigné quelque temps, je les respire, les renifle. Ça sent bon le bois, la lutherie. Rien de mieux pour un arbre qui doit être abattu que de poursuivre sa vie en tant qu’instrument ! L’image d’une forêt qui chante me plaît et c’est pour cette raison que sur tout un pan de mur j’ai fait peindre par un artiste de la région un bosquet en trompe l’œil.
Qu’elle soit électrique ou acoustique, peu importe. Chaque guitare a son propre son et cette senteur si particulière, notamment au moment où on la sort de son étui. Quel musicien n’a pas plongé ses narines dans la rosace de son instrument, dans cet espace intérieur si familier, presque intime ?
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.