Entretien avec Catherine Pelard – Le poney blanc
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Tout d’abord, avoir été retenue par le comité de lecture des éditions MAÏA fut très gratifiant et un brin jouissif !
Ensuite, après le précieux travail des équipes pour les corrections, la mise en page et avoir vu la maquette, j’étais impatiente de le tenir entre mes mains, « pour de vrai » comme disent les enfants !
Le poney blanc appartient désormais au public. J’ai déjà des avis de jeunes et moins jeunes lecteurs, tous positifs, alors je savoure et je ressens une grande satisfaction à le laisser vivre sa propre vie.
Enfin, j’éprouve un sentiment de contentement et de sérénité.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
« Un livre pour petits et grands, autant pour les aventures qui plaisent aux enfants, les souvenirs qu’ils rappellent aux grands, les jolis liens entre les petits-enfants leurs grands-parents, … De beaux messages et des sujets qui ouvrent aux discussions dans les familles, tout cela avec tendresse et humour !! »
« Je trouve que l’histoire est bien menée avec de l’humour. J’ai aimé les traits d’humour. Et puis on peut le lire quand on est petit ou ado comme moi. »
« J’ai bien ri. J’ai bien aimé les personnages. Et puis les animaux j’adore ! »
« Moi la mamie un peu moins fofolle que celle du livre : j’ai apprécié l’intrigue et les rebonds dans le récit.»
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
L’écriture d’un roman est un travail solitaire. L’histoire en tête, je pars à la découverte des personnages que je porte en moi, venus me challenger aux fins de les rendre vivants. J’aime énormément ce temps où je les vois vivre au travers des mots : les mots, ces bonbons aux saveurs illimitées. Être éditée c’est accéder au partage, d’abord avec les équipes si présentes de Maïa, ensuite avec l’entourage familial et le cercle d’amis, puis avec le public.
Une nouvelle fois, j’ai mesuré la vastitude du monde de l’édition, le recul de l’intérêt du public pour la lecture, pour les jeunes vers des histoires dans l’univers du fantastique, des mangas, de la BD, … bref Le poney blanc est une coquille de noix qui essaie de flotter sur les océans des livres jeunesse, j’espère qu’il ne coulera pas dans les fonds abyssaux de l’indifférence.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalitéréside dans la simplicité de l’histoire. Des vacances, des aventures, des moments de partage en famille, un socle relationnel qui parfois peut faire défaut dans nos vies si virtuelles. C’est l’histoire d’un peu tout le monde. Je souhaitais un livre facile à lire, qui fera du bien, je l’espère, aux adultes comme aux enfants.
Les retours disent souvent que l’histoire est fluide, drôle et la proximité des animaux plaît beaucoup.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Je l’ai écrit en un trimestre à peu près, sans rituel particulier ; j’avais l’histoire bien en tête, j’ai identifié le lieu, l’action se déroule en terre bretonne près de Brocéliande, j’ai effectué des vérifications in situ, les personnages de fiction, quasiment identiques à mon précédent roman L’aigle blanc, l’intrigue, je me suis documentée sur les mutilations d’équidés et sur cette forêt mythique.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Je réfléchis au prochain livre jeunesse, plus orienté environnement marin certainement avec les mêmes personnages centraux, Tom et Evan ou pas !
Catherine Pelard, auteure de Le poney blanc, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.