Lorsque deux êtres se parlent
Je suis Jacques-Ilias Loadïsca, auteur d’un ouvrage en deux parties. Bien que mon rêve ait été de vivre de la musique et que j’y voyais ma destinée, la vie m’a conduit sur un autre chemin : celui de la formation et de l’éducation des êtres humains. Ce livre, fruit de mes larmes, mes joies et mes peines, révèle des vérités profondes sur mon existence à travers des pages romancées.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Cette exploration par l’écriture est un cadeau que je dédie à ma mère, si aimante, qui a su me montrer les mille bonheurs que je ne percevais pas. Dans le fond, je suis devenu l’auteur d’un ouvrage, d’un témoignage poignant qui raconte des instants de vie, des instants de basculements et de mes propres errances.
Tout d’abord, dans ces textes, je livre une belle histoire d’amitié entre une vieille dame française et un jeune berbère marocain. Malgré des oppositions culturelles, cultuelles et générationnelles, c’est le temps de la transmission et de la demande d’un jeune qui s’ouvre au monde et à la vie. La vieille dame possède cette épaisseur de vie qui permet de dire la vérité de l’existence, le jeune berbère reçoit ses paroles comme un cadeau, comme un don de Dieu. Après une rencontre dans un train, la vieille dame et le jeune berbère décident de s’écrire et d’échanger par e-mail. Un roman épistolaire où les nouvelles technologies s’exportent sur une feuille de papier ou sur un livre.
La deuxième partie déploie des textes à fouiller que j’ai nommés « pensées profondes dévoilées ». Il y a dans nos existences des bouleversements ou des chambardements. Ces textes autobiographiques proviennent du tréfonds de mon âme. Certains offrent les troubles et les bonheurs d’un destin, parfois déchiré, souvent éclairé, drôle aussi, triste par les circonstances et toujours dans la vérité de mon histoire.
Extrait du livre Lorsque deux êtres se parlent par Jacques-Ilias Loadïsca
« DU PAIN, DU FROMAGE ET UN VERRE DE VIN… »
«Pascal, c’est mon frère. Sa courte vie laissera une lourde empreinte sur mon existence. Saurais-je vous décrire cet être si spécial, si aérien, si attachant ? Je ne sais pas. Alors, je préfère raconter quelques moments vécus avec lui, des moments qui donnent à la vie une extrême intensité. Il savait très bien que sa propre disparition l’empêcherait d’avoir 30 ans. C’est à partir de ce postulat que sa vie s’est attachée à déguster chaque seconde avec une saveur si particulière, que chaque acte se transformait en véritable poésie. L’art du bien vivre était sa conviction, chaque fleur, chaque musique, chaque bouchée devait se tinter d’émotions.
J’ai un souvenir qui me vient à l’esprit et cet instant illustre tant son désir. Un soir, nous devions dîner, et, j’avais préparé des coquillettes avec du beurre, bref, une banalité pour se remplir le ventre. Pascal n’a pas manqué de me dire : « vraiment, tu n’es pas poète, tu ramènes le goût des choses aux choses sans goût ». Pour lui, même un simple plat devait avoir des saveurs et apporter un immense plaisir. Une sauce pesto ou une sauce tomate avec quelques herbes, de l’oignon, des épices aurait dû magnifier un moment de vie, modifier le banal et colorer nos existences. Quelle leçon pour ma gouverne ! Je n’ai jamais oublié cette phrase : « tu n’es pas poète ». Elle me piquait, mais elle me guidait sur une autre voie, sur une autre manière de concevoir le temps qui passe. Il faut parfois accepter des vérités pour faciliter son devenir. Lorsque nous étions dans les Alpes, par une belle journée d’été, Pascal avait préparé un pique-nique. Toute sa philosophie jaillissait en cet instant : « j’ai du bon pain, du fromage et un verre de vin, la terre peut exploser, je m’en fous, mon bonheur ne sera pas repris ! ». Quel enchantement de voir cet homme qui sait sa fin proche et ne s’attarde pas sur son propre malheur, qui se retranche sur des sensations agréables, qui sublime le quotidien pour lui donner de l’éclat et de la brillance.
Pascal ne voulait pas vivre en noir et blanc. Il lui fallait colorer cette vie, la colorier, la rendre éclatante, bouillonnante, jaillissante, exaltante… Au fond, son désir était empreint d’une ivresse, celle qui donne la sensation que tout va bien, une ivresse sans les effets destructeurs, mais qui offre une joie de vivre extraordinaire. Dans le fond, j’avais mon modèle, mais je n’ai jamais atteint son degré d’exaltation, son désir étant si fort qu’il savait balayer les tourments et les blessures. Pascal aimait dire qu’il y avait deux sortes d’individu dans la vie : « ceux qui ont des choses à faire, et ceux qui ont des choses à vivre » ; voilà résumé sa conception existentielle, cette définition lui va comme un gant ! Lorsqu’il écoutait la musique du film Diva, il me disait « écoute comme elle chante, arrête tout et laisse toi prendre par la musique.». Il avait raison, il faut « se laisser porter et prendre par des émotions », une vie se vit avec et pour sentir les vibrations, sentir la joie vous inonder, savoir vivre des sensations et donc des émotions. Quelle force animait cet être qui refusait de se plaindre, qui refusait de se réfugier dans sa maladie, d’en faire une figure de proue pour son existence. Au contraire, c’est par une sorte de dérision qu’il m’expliquait que ses os étaient comme une galette bretonne ; sa pudeur m’étonnait, son silence faisait entendre l’écho de sa souffrance.
Le 29 juin 1984, au réveil, Pascal était alité et il m’a réclamé du Coca-Cola. Il était totalement déshydraté et il avait perdu beaucoup de sang. J’étais affolé et j’ai couru vers le médecin du village qui est venu immédiatement. L’ambulance l’a emmené à l’hôpital de Rochefort, et, lorsque je suis arrivé au centre hospitalier, Pascal avait quitté ce monde. Il disait souvent : « de l’autre côté du temps, il y aura Dieu pour me recevoir ». Lorsque j’ai vu son visage apaisé, lisse, presque souriant, mes pensées se faisaient prières pour que Dieu exauce son vœu et reçoive son âme. J’ai téléphoné à Arlette (notre mère) pour lui dire « Pascal est mort ! ». J’entendrais toute ma vie son cri de douleur, elle hurlait. Un tel déchirement m’a arraché les larmes. Je n’ai jamais oublié cet instant tragique, sa souffrance se confondait avec la mienne… Pascal a vécu, tel un éclair, une vie fulgurante. Il a aimé, il a été aimé et je l’aime toujours.»
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