Le goudron de l’âme

En tant que psychologue, j’ai toujours été fascinée par les méandres de la pensée humaine. Pour moi, la littérature et l’écriture sont des outils essentiels pour explorer ce terrain passionnant. Depuis mon jeune âge, la littérature est ma passion et l’écriture est mon équilibre. Elle représente à la fois un rêve, un appel et un refuge face aux aléas de l’existence.

Après une année d’obscurité due à un accident, je goûte de nouveau au plaisir de la lecture et de l’écriture. La publication de mon premier roman, Le goudron de l’âme, écrit avant cet événement, marque, à mon sens, le retour du printemps. Ma démarche littéraire relie fragilité, humanité et poésie, avec une inspiration puisée dans le terreau fertile de mon travail de consultation.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Rose est une jeune femme qui lutte contre sa propre noirceur d’âme, son penchant pour l’alcool et une certaine propension à l’immobilité, pour tenter d’approcher son fils après un drame qui les a arrachés l’un à l’autre. Tandis que Léon, petit homme de sept ans, s’envole en rêve retrouver sa mère, Rose, de son côté, butte sans cesse sur les mots qui pourraient enfin les relier tous les deux. Car ces mots râpent et lui laissent au fond de la gorge, comme un goût de caillou. Un ballet silencieux avec son père disparu orchestrera la quête de Rose, l’emmenant au passage revisiter son histoire et affronter de vieux démons… L’amour est teinté de lumière mais aussi de douleur, d’espoirs et d’impossibles. Le goudron de l’âme aborde le côté obscur des relations humaines avec poésie, sensibilité et une certaine dose d’humour noir.

Extrait du livre Le goudron de l’âme de Clémentine Ronse :

« Je m’appelle Rose. J’ai les pieds dans la boue, le cœur plein de goudron, et je bois. Parfois je fume aussi, ça dépend. J’ai dans la tête un tas de jolis rêves où je m’envole, heureuse et libre, par- delà les montagnes et les océans, et toutes sortes de niaiseries du même acabit, mais la force de gravité finit toujours par l’emporter pour me ramener au sol comme une vulgaire vache qui devrait mettre bas d’un instant à l’autre. Enfin, je m’appelle Rose, c’est déjà ça de pris sur la laideur du monde. »

***

« En réalité son cœur était en miettes. Son regard fixe et morne semblait comme délavé par les torrents de larmes qui, jour après jour, s’étaient écoulés jusqu’à la vider complètement. A quelques pas devant elle, le canal laissait couler à l’identique ses eaux grises et usées. Les fortes pluies des dernières semaines l’avaient chargé d’eaux sales et volumineuses qui défilaient à toute allure. Les berges de pierre brunies par les coulées de boue dues aux crues récentes complétaient le tableau, et celui-ci était aussi maussade que les épais nuages à l’air renfrogné qui planaient au-dessus de sa tête. Rose crispa subrepticement sa mâchoire. Elle avait du mal à ravaler les relents d’alcool fétides qui lui tapissaient le fond de la gorge jusqu’à la nausée depuis qu’elle s’était levée quelques heures plus tôt, il devait environ être quatorze heures quand elle avait ouvert l’œil aujourd’hui. Elle entreprit,en vain, quelques déglutitions de salive pour tenter tant bien que mal de maîtriser les haut-le-cœur qui lui donnaient encore un peu le tournis. Elle avait beau y être coutumière, les lendemains de cuite la dégoûtaient pourtant toujours autant. Elle ferma les yeux quelques instants, espérant que l’air frais de ce mois d’octobre apaiserait enfin la vague nauséeuse qui s’était emparée d’elle. Figée, campée sur ses talons épais, elle sentit ses poings se resserrer sous sa veste d’hiver pourpre tout élimée. En elle se livrait un combat sagace qui n’avait d’autre objet que de ne pas se laisser sombrer, que ce soit dans sa propre vie, dissolue, décevante, ou pourquoi pas, dans ce hideux canal qui reflétait si bien l’état actuel de son âme.»

  • Les étapes de la création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.