Méandres d’une quadra
A 45 ans, j’ai eu plusieurs vies : productrice télé, puis psychopraticienne et hypnothérapeute, j’ai connu comme tout le monde des moments difficiles et des instants de joie. Mais tout au long de ces années, à travers toutes ces épreuves, j’ai tenu un fil rouge qui m’a conduite à aujourd’hui : ma passion pour la littérature. J’ai toujours écrit, depuis ma plus tendre enfance, écrire fait partie de mon ADN. Avec Méandres d’une quadra, j’ai trouvé ma voie, mon style et j’ai envie de partager tout cela avec les lecteurs.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
La femme d’aujourd’hui est un produit de consommation avec une date de péremption. Violent ?
Certes, mais néanmoins réel. Passés quarante ans, nous sommes vues par la société comme étant périmées, bonnes à être jetées, remplacées. On scrute les premières rides, les premiers cheveux blancs, on les pointe du doigt comme s’il s’agissait là de quelques signes dégradants, anormaux, et pour peu que la femme ainsi observée sous tous les angles soit célibataire, elle est tout simplement considérée comme « finie ».
Dès lors, comment survivre, se reconstruire après une séparation à 44 ans ? C’est ce que se demande Cristal qui vient d’être reléguée au rang de denrée obsolète par son mari.
Une séparation à quarante ans n’est pas une simple séparation, c’est perçu comme une condamnation à mort. Et pourtant… si la quarantaine était le début d’un nouveau chapitre ?
De nombreuses femmes vont se reconnaître dans l’histoire de Cristal, celles qui ont dépassé le stade des quarante ans, et celles qui s’en approchent, et j’espère que cela permettra à beaucoup d’hommes de réviser leur jugement.
Extrait
Je suis Cristal, 44 ans, je teins mes cheveux, j’applique des crèmes de toute sorte sur mon visage, je rentre le ventre quand je suis en société au point de manquer d’oxygène parfois, et je dois supporter d’être moi-même ou plutôt l’ombre de moi-même, et en sus, je traine un nombre conséquent de valises, une quantité considérable de boulets à mes pieds, et tout mon être est scarifié, il porte les plaies du passé jamais complètement cicatrisées. (…) J’ai 44 ans depuis 4 h et 25 minutes selon mon acte de naissance. Sérieusement ? Ce n’est pas une plaisanterie de mauvais goût ? Je peux mentalement bloquer sur ce chiffre insensé pendant de longues minutes car il n’évoque rien pour moi, c’est comme s’il ne m’appartenait pas. C’est un fantôme effrayant dont je ne distingue que les contours, je ne le vois pas distinctement mais sa présence me terrifie. 44… J’ai déjà vécu la vie de deux filles de vingt-deux ans, et à vingt-deux ans je croyais avoir déjà tout vu et tout connu. J’ai l’impression de m’être allongée dans une capsule spatio-temporelle qu’on aurait cachée quelque part, et de m’être réveillée aujourd’hui complètement déboussolée. Qui m’a volé les vingt dernières années ? Tout est passé tellement vite. (…) A vingt-cinq ans, je pensais que passés quarante ans, on était vieux et je ne parvenais pas à m’imaginer étant vieille. 44 ou 88 c’était du pareil au même, on devenait à mes yeux des séniors. Le temps semblait pouvoir s’étirer alors à l’infini, un élastique pailleté doté de pouvoirs miraculeux. Alors que je me rends compte aujourd’hui qu’il a cette étrange faculté de se rétracter, de se replier sur lui-même. (…) J’ai 44 ans. Et je me demande encore qui je suis. Je ne suis guère différente de l’adolescente que j’ai été en fin de compte : je me cherche, je crois me trouver mais en réalité je m’évite, je me croise au détour d’une impasse et je repars en rebroussant chemin. J’ai 44 ans et je ne m’aime toujours pas, je ne sais pas qui est cette femme dans le miroir et ce qu’elle attend concrètement de sa deuxième moitié de vie. Je ne sais même pas si je suis vraiment une femme, ou déjà une dame, ou encore une fille. Je suis peut-être une fedafi, un peu de tout cela mélangé. Je ne sais pas ce que vaut cette fedafi, ce qu’elle mérite, ni même ce à quoi elle peut prétendre. C’est pour tenter de répondre à ces questions, que, j’en suis certaine, beaucoup d’autres quadragénaires à travers le monde doivent se poser, que je raconte mon histoire.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.