Entretien avec Frédéric Lavergne – Seule la rivière
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Ils sont excellents. Vraiment. Certains lecteurs m’ont dit avoir été gênés par les changements de temporalité entre 1976, 2019 et 2014, mais pris par l’intrigue, ils ont vite oublié cette gymnastique car elle se digère bien au fil du récit.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’intrigue du roman est permanente et intéresse trois périodes bien distinctes, même si tout commence en 1976 dans une colonie de vacances dans l’Est de la France. Mon premier lecteur fut Jean-Marc Hovasse, professeur de littérature française à la Sorbonne et le plus grand biographe de Victor Hugo. Il a adoré bien que lire ces récits ne soient pas dans son habitude. Il a été élogieux. Il m’a dit : ne fais pas de l’auto-édition, envoie ton manuscrit à des éditeurs même si je sais les difficultés de se faire éditer.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Je suis médecin de campagne et j’ai beaucoup de travail. Beaucoup d’hommes, lorsqu’ils rentrent chez eux, bricolent, regardent la télé ou vont se coucher. Je dors peu et ne bricole pas trop donc j’écris. Mon roman a investi mes pensées, occupé mon esprit, habité mes gestes. J’ai un petit carnet en permanence avec moi : une idée et pan, je note… Ensuite au calme, mon chien à mes pieds, j’écris sur mon écran d’ordinateur.
Frédéric Lavergne, auteur de Seule la rivière, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.