Le thème du livre nous plonge dans le fantastique à la limite du réel. Existe-t-il réellement parmi nous des sorciers et un monde magique, que nous ne voyons pas ? Et s’il existait dans notre galaxie une planète, jumelle de la Terre peuplée d’êtres différents aux facultés parfois extraordinaires ? Félicie Lesage, apprentie enchanteresse, tome 1 nous ouvre à cette autre dimension qui pourrait tellement être presque réelle. C’est un parcours initiatique où l’héroïne se découvre elle-même, apprend à maitriser ses immenses pouvoirs et avance dans sa quête à l’aide de ses précieuses amies, alliées et de son inséparable, une chatte nommée Isis. Car l’amour, l’amitié, l’entraide sont parfois les clés de tout… Avec votre aide je voudrais diffuser ces valeurs véhiculant l’amour et l’espoir.

Quand Félicie, jeune fille de 11 ans, perd ses parents, elle est accueillie par sa tante. Elle découvre alors toute une partie de son histoire dont elle ignorait l’existence : elle est issue d’une longue famille de sorciers. Leur vie au milieu des humains normaux leur est invisible.
Elle rentre au collège — caché — de magie de Lyon, où elle découvre ses dons exceptionnels mais aussi des amies fidèles. Elle apprend l’existence d’Urkanus, une planète jumelle de la Terre, peuplée d’êtres étranges et fantastiques. Elle hérite aussi du trône magique du Duché du Dauphiné… mais aussi l’existence du super « Grand sorcier » de ce siècle, avide de pouvoir et qui souhaite l’asservir ou récupérer ses immenses pouvoirs encore cachés…

Extrait 1 (Extrait du ch. 2) :

— Je ne comprends pas où tu veux en venir…
— Félicie… nous sommes des sorcières.
Félicie ouvra d’abord la bouche, puis elle ouvrit de grands yeux, puis se mit à rire nerveusement. Tante Jeanne était toujours très théâtrale.
— Tante Jeanne, tu plaisantes ? Non parce que là, ce n’est pas très drôle… tu me fais presque peur en fait.
Tante Jeanne la regardait silencieusement, avec ses grands yeux tristes.
— Enfin, tante Jeanne, sois raisonnable, tout le monde sait que les sorcières… ça n’existe pas ! dit Félicie perdue. Écoute je suis grande maintenant, mes parents ne sont plus là, je sais… mais je suis en âge de comprendre, tu sais. Et je n’ai pas besoin de m’imaginer des choses.
Sauf que tante Jeanne ne riait pas, mais alors pas du tout.
— Non, non, et non ! coupa brusquement tante Jeanne en changeant de ton, et se mit très en colère. Tu n’as pas compris ! Mais alors pas du tout ! Nous sommes des sorcières
Félicie ! Des vraies ! C’est comme ça ! Je leur avais dit qu’il fallait t’en parler plus tôt, bon sang ! Et ne me regarde pas comme si j’étais timbrée car je te jure que c’est vrai ! Et si tu veux une démonstration, pas de soucis ! vociféra-t-elle.
D’un geste brusque, elle avança sa main en direction du feu sous la marmite et retourna sa main en écartant soudainement les doigts. Instantanément, le feu vola en éclats et des étincelles jaillirent de la cheminée. Puis elle fit à nouveau un grand geste avec sa main, cette fois en serrant les doigts. Dans l’âtre, le feu s’éteignit brusquement. (…).
— Désolée, je ne voulais pas te faire peur ma chérie. Mais, tu vois, je ne plaisante pas du tout, nous sommes des sorcières, moi, ta maman AUSSI en était une, et toi sûrement aussi tu en es certainement une ! Nous sommes toute une génération de sorciers, certains célèbres même… »

Extrait 2 (milieu chapitre 3)

« Félicie était intriguée : elles avaient pris une sorte d’ascenseur pour descendre sous terre. Or, elles s’étaient retrouvées sous un préau bordé par une jolie place ensoleillée où trônait majestueusement une superbe fontaine ! Était-ce là le quartier magique ? Félicie leva la tête pour observer le ciel : un ciel bleu sans nuages étincelait avec un soleil qui rappelait le mois de septembre. Mais en plissant les yeux, Félicie aperçut, derrière ce ciel bleu azur des… des sortes de… de grilles ? Félicie se mit à murmurer :
— Mais comment peut-on voir le ciel puisqu’on est sensées être sous terre, et qu’est-ce que c’est que ce truc…
— Ah ! Tu admires notre magnifique ciel magique ?
— Ah le ciel est magique ? articula Félicie.
Car en effet, le monde des sorciers étant partiellement souterrain, il fallait des enchantements et des stratagèmes pour que l’on ne soit pas dans le noir tout le temps ! Ainsi, le jour passait à travers des fausses grilles d’égouts ou de métro — les lyonnais n’y voyaient que du feu ! — ou encore à travers des dalles, dans les rues piétonnes, apparemment normales mais qui en fait transparente et étaient ensorcelées pour laisser passer une quantité énorme de soleil, sans que les mortels ne puissent découvrir, à travers, le monde des sorciers d’en dessous. Un peu à la manière d’un miroir sans teint…. »