Entretien avec Cris Lo Vinci – Ciao mon frère, salut !
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Un grand sentiment de soulagement et de chance d’avoir pu le faire éditer, ayant pensé que c’est un milieu élitiste et qui promeut surtout les écrivains confirmés et la notoriété ! Je pense ne pas être loin de la « vérité »…
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Dès les premières réactions, j’ai eu le plaisir et l’étonnement de m’entendre dire que c’était bien écrit ! Je me suis dit: « pas mal pour un type qui n’a fait que quelques adaptations théâtrales et télévisuelles ».
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Entre deux opérations des yeux puis d’une hernie, je me traînais pendant les confinements, mais au lieu de « broyer du noir », j’avais pensé écrire un article sur les événements du « fameux Mai 68 » que la plupart des gens n’ont pas vécu et qui reste méconnu…Puis, en écoutant les injonctions contradictoires et les incongruités durant ces « enfermements » de la crise Covid, l’idée m’est venue de rapprocher ces absurdités avec les situations surréalistes et délirantes que j’avais vécues outre-Atlantique et notamment en Amérique Latine…le « fil rouge » apparut tel la lumière ! C’est peut-être la seule originalité de mon récit. Quant à ma technique d’écriture : aucune méthode, ni rituel ; je suis trop « bordélique » et comme je me définis « anti parabolique » ! J’admire les vrais écrivains qui se lèvent tous les matins à cinq heures pour écrire ; chez moi, si cela m’arrive de « pondre » quelques lignes à cette heure, c’est au terme d’une longue nuit d’insomnie.
Cris Lo Vinci, auteur de Ciao mon frère, salut!, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.