Entretien avec Thomas Zimmer – Amour, violence et médicament
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Tous les premiers retours furent bons. Voici les premiers commentaires :
La mise en poésie de ma vie et d’autres sujets est efficace. Certaines personnes me voient en tant qu’écrivain de la famille après avoir lu « Amour, Violence et médicament ». Tes textes mériteraient d’être étudié en université. Ton livre me fait profondément vibrer. Une lectrice m’a dit : « L’autre jour un homme se disant poète n’avait que des textes creux, plat : je voulais lui donner ton livre pour qu’il apprenne un peu la poésie. » Ton style est percutant, tu nous touches profondément.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Je souffre de plusieurs pathologies mentales graves. Je n’ai pas poussé droit dans mon enfance et mon adolescence, je n’avais pas de repères. L’originalité c’est mon point de vue de l’intérieur tout en ayant trouvé l’extérieur. Donc je peux représenter les gens qui souffrent d’être des bombes humaines.
Oui mes premiers lecteurs ont perçu cela.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Les mots me venaient tout seul, s’ajustant aux bons endroits.
J’écrivais n’importe quand, ivre de justesse et de plaisir.
Il me suffit d’avoir une feuille et un crayon à portée de main pour écrire de la poésie.
Ni rituels ni astuces.
Thomas Zimmer, auteur de Amour, violence et médicament, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.