Suite à une tragédie familiale, Alice se retrouve seule, sans être cher à aimer, le cœur vide. Une idée saugrenue germe alors progressivement dans son esprit : se recréer une famille, retrouver ce cocon bienveillant qui lui manque tant. Mais est-ce possible ? Alice décide d’y croire et de tout mettre en œuvre pour y parvenir. De la volonté, elle en a bien assez ! De l’imagination aussi… Car de cela dépend aussi sa rédemption…
La Dame de cœur se pose la question de ce qu’est une famille, de ce que peuvent permettre de réaliser à la fois l’audace, le courage, et la résilience afin d’accéder à son « petit bonheur ». Ce roman se veut porteur d’espoir en mettant en avant une héroïne forte et volontaire.
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Extrait

« Oui, Cœur, tu es nourri de nouveau. Tu l’apprécies davantage, me semble-t-il. Tu en connais mieux le prix désormais. Je te l’avais promis. Je tiens toujours mes promesses.
Je t’ai trouvé les membres d’une potentielle famille en kit. »
Maintenant, je souhaiterais réunir tous ces membres disloqués en un seul et même corps. Une vraie famille. Oui c’est précisément ce que je souhaite : réunir tous ces membres distincts, appauvris, flétris. Il me semble que, tous assemblés, nous pourrions viser plus haut, viser mieux.
« Viser quoi ? chère petite Voix. »

Viser un certain petit bonheur. Petit car il ne faudrait pas en demander trop tout de même, et puis le bonheur devient vite ennuyeux aussi, il faut bien le dire. Peu d’évolution possible sans remise en question, sans besoin de s’élever un peu plus haut.
Nous pourrions vite nous suffire d’un petit bonheur étriqué.
« Serait-ce mal ? »
Oui !
Non !
Laissez-moi connaître ce petit bonheur qui ne mange pas de pain, l’espace d’un instant.
Après, nous avancerons.