Comment se remet-on d’un malheur quand on a vingt ans et que la vie est un soleil tous les jours. Où trouve-t-on la résilience nécessaire ? L’entourage devient alors essentiel. Comment peut-on prévoir que les liens seront brisés par la jalousie et la trahison.

Extrait
Parking de l’aéroport de Bordeaux, 18 heures
Hugo cherche sa voiture et se demande pourquoi il l’a garée deux jours avant aussi loin du bâtiment de l’aéroport. Comme d’habitude, il ne se souvient pas exactement de la place où il a posé son pick-up. Pourtant un véhicule aussi imposant, cela se voit d’assez loin, ça n’a rien d’une Fiat 500. tout en pestant contre son étourderie, Hugo marche et remarque enfin le pick-up noir à cent mètres. La prochaine fois je le demanderais de couleur jaune vif, c’est plus repérable de loin, surtout quand la nuit tombe, comme c’est le cas se dit-il.
Hugo ouvre la portière, balance son sac sur le siège du passager et va pour démarrer quand il aperçoit sur l’emplacement qui lui fait face, une jeune femme contemplant avec désespoir le moteur de sa voiture, capot ouvert.
Il hésite, il a quand même un peu de route à faire avant d’arriver chez lui, il commence à être tard. D’un autre côté, il a mauvaise conscience à laisser cette femme seule sur ce parking quasiment désert avec sa voiture qui a tout l’air d’être en panne. De plus, il croit reconnaître une passagère qui était dans le même avion que lui venant de Bristol.